La cité des Aurores
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 /!\ Gigolo Jo /!\

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Evan W. Daurora

Evan W. Daurora

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Monsieur le directeur


Monsieur le dirlo.
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MessageSujet: /! Gigolo Jo /!   /!\ Gigolo Jo /!\ Icon_minitimeMar 18 Jan - 21:11

    Après une journée de travail éreintante, le directeur était au bout du rouleau. C'était un homme stressé car il avait une université et un orphelinat à diriger, ce qu'il réussissait relativement brillamment, mais qui n'était pas sans lui puiser toutes ses forces. Tôt le matin jusqu'à tard le soir, il devait jouer à la perfection son rôle pour affronter le personnel incompétent, les étudiants indisciplinés, les orphelins indésirés, les budgets impossibles, les entrevues interminables, les problèmes insolubles et les nombreux imprévus. Ce jour-là avait été particulièrement harassant. Un professeur de physique avait privé de courant son bâtiment pendant quelques heures lors de travaux pratiques hasardeux. Un orphelin avait failli s'étouffer en avalant un bouton de veste d'un potentiel adoptant. Et son bureau à l'université avait été saccagé par une horde de sauvages étudiants alors qu'il devait y avoir quelques entretiens importants, entre autres avec un délégué du personnel qui réclamait des augmentations de salaires et des diminutions du temps de travail.

    Si toute la journée, le directeur devait trouver des solutions à toutes sortes de problèmes, ce n'était pas pour laisser son stress lui pourrir ses nuits. Et la solution devait déjà être en route vers le manoir Daurora. C'était un gigolo. Avec lui, ou plus précisément sur lui, Evan allait pouvoir relâcher toute sa tension. Il avait besoin d'un esclave sexuel dont il pourrait disposé comme il l'entendait et c'était pour cela qu'il payait Jo, l'homme de la situation. Monsieur le directeur avait certains besoins particuliers en la matière ; il avait une obsession du contrôle à contenter et ce n'était qu'en imposant un sort cruel, pénible et humiliant à son prostitué qu'il réussissait à se détendre et retrouver des forces pour affronter le lendemain. Au fil des séances avec le gigolo, le directeur était devenu accroc à leur rituel, ne pouvant plus se passer des services réguliers de Jo. Et ce soir-là, ce dernier avait pu ressentir dans le ton d'Evan quand il l'avait appelé pour le réclamer qu'il était plus qu'impatient de le retrouver, tel un drogué quémandant son dealer.

    En attendant son gigolo Jo, Evan était allé prendre une douche dans la salle de bain accessible depuis sa chambre, en profitant pour se toucher sous le jet d'eau chaude, en pensant à Jo et aux meilleurs moments passés en sa compagnie depuis qu'il avait fait sa rencontre à une soirée mondaine. La jouissance ne lui apporta qu'un plaisir éphémère, la tension ne l'ayant pas quitté d'une seule once. Ce n'était point suffisant pour le satisfaire. Il avait réellement besoin de retrouver son amant pour pouvoir espérer se soulager. Après s'être séché, il fit les cent pas dans sa chambre, buvant un verre de gin que lui avait porté un domestique impassible face à la nudité de son maître, sachant pertinemment de quel genre de personne il s'impatientait. Quand il eut terminé son verre, Evan se s'habilla de vêtements qu'avait sortis du dressing le serviteur avant de s'en aller. Evan portait un élégant costume trois-pièces bleu nuit, avec une cravate assortie, des chaussures noires et une chemise blanche. Il caressa sa mâchoire pour constater qu'elle piquait un peu, son rasage remontant à l'aube.

    Il peinait à rester assis sur son fauteuil, se levant, se rasseyant, croisant les jambes, les décroisant, les recroisant dans un sens, dans un autre... « Ah bordel ! Mais qu'attend cette petite pute pour faire arriver ses grosses miches ? », s'impatientait méchamment Evan. Il lorgnait ses doigts, tenant la cigarette qu'il fumait ; il pouvait voir que sa main tremblait tant il était anxieux. Quand il portait la clope à ses lèvres et en aspirait le poison, un frisson lui parcourait l'échine. Quand il expirait la fumée par les narines, il faisait claquer ses dents. Il se faisait patienter en brulant le revers de sa main avec le bout incandescent de sa cigarette ; il n'était pas particulièrement adepte de l'automutilation, au contraire, mais il avait l'impression que la douleur l'empêchait de péter un câble. Il avait rarement été aussi tendu et se surprenait lui-même, ayant presque pitié pour tout ce qu'il allait devoir faire endurer à ce pauvre gigolo pour se détendre. Presque pitié seulement, car il était également pressé de s'y mettre.

    Jo fut accueilli comme d'habitude par Alfred, le majordome. C'était un vieux domestique qui était au service de la famille Daurora depuis son adolescence. Alfred s'appelait en réalité Simon ou quelque chose comme ça, mais Evan l'appelait ainsi parce qu'il lui faisait pensé au fidèle serviteur de Batman et que ça l'amusait d'avoir un Alfred à lui, du coup tout le monde croyait que c'était son nom. « Bonsoir Monsieur Jo. Monsieur Daurora vous attend dans sa chambre », dit courtoisement le domestique à l'homme de joie. Le vieil homme n'était pas dupe et, depuis le temps, savait pertinemment que Jo était l'amant de son maître ; cela ne l'empêchait pas d'être un majordome modèle et d'accueillir respectueusement son invité, ne se permettant pas d'exprimer ou de faire ressentir un quelconque jugement sur l'un ou l'autre. La chambre d'Evan se trouvait au premier étage du manoir.
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Joey N. Ryans

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MessageSujet: Re: /!\ Gigolo Jo /!\   /!\ Gigolo Jo /!\ Icon_minitimeMer 19 Jan - 3:13



    On dit que le malheur des uns fait le bonheur des autres. Que si la misère s’abat d’un côté du globe, la balance fera grimper l’autre bout vers la tendresse. Plus il y a de pauvres, plus cela fait de riches. Si l’un passe l’une des pires journées de sa vie, l’autre ne verra même pas le temps passer. Tout ça pour dire que contrairement à Evan, la journée de Joey fut bien tranquille. (Ne te moque pas, je ne savais pas comment démarrer ce post.) Un matin et une après-midi bien plus calme que ce dont il était habitué, d’ailleurs. Il faisait toujours des allers-retours dans la société pour s’assurer que tout le monde allait bien et, généralement, on usait de ses services pour déplacer des objets ou bien des meubles lourds. Officieusement, c’est à ça que servait le garde du corps du patron. Il faisait l’homme de main de beaucoup d’employés en plus de coller majoritairement son boss lorsque ce dernier sortait du bâtiment ou recevait du monde. Joey était présent lors de toutes les réunions, il était au courant de toutes les plus hautes décisions prises par son chef et connaissait même les opinions et les futurs choix de ce dernier ! Cela dit, il n’y avait aucun risque pour qu’il dévoile quoique ce soit. Déjà il n’en voyait pas l’intérêt, ne savait pas à qui le dire et s’en fichait totalement. Beaucoup de tous ces phénomènes le dépassait, et il préférait se focaliser sur sa propre utilité que sur comment foutre la merde au sein de la société et se retrouver sans emploi en quelques heures seulement.

    Il a commencé sa matinée auprès de la machine à café, s’enfilant deux chocolats chauds et devenant la gentille risée de certains de ses collègues qui se gardèrent bien de lui dire tout de suite qu’il avait une belle moustache marron aux coins des lèvres. Ensuite, il erra dans les couloirs en passant sans arrêt devant le bureau de son patron, frappant à la porte et passant sa tête dans la pièce, ne serait-ce que pour vérifier que le PDG est bien là, en bonne santé, qu’il ne s’est pas enfui en caleçon et qu’il ne s’est pas fait agressé par un ours malin qui serait débarqué au dernier étage de la société en hélicoptère pour enlever le chef de l’organisation ! On ne sait jamais. Le patron devait en avoir marre de cet idiot qui, tous les quarts d’heure, venait frapper à sa porte. Cela dit, c’était pour ça qu’il l’avait engagé et Joey prenait son rôle très à cœur. Il serait parfaitement capable d’enfiler un slip par-dessus son pantalon et de sauter du dernier étage les poings en avant pour aller sauver son chef, s’il le fallait ! Il cherchait encore dans quel genre de contexte il pourrait faire ça, n’ayant pas encore appris à voler, mais ce qu’il savait, c’est qu’il n’hésiterait pas à le faire. Il sortit de l’immeuble un moment pour empêcher un fauteur de trouble d’y rentrer. C’était peut-être le seul moment excitant. Non monsieur, le musée de la société sur les découvertes cachées de la cité n’est pas encore ouvert ! Non monsieur, si vous insistez, vous allez vous manger un pain. Ce sont quasiment les mots qu’utilisa le policier avant de regarder partir l’individu. Il aurait bien aimé que son interlocuteur insiste un peu, afin de se défouler, mais non.

    À midi, le patron lui annonça qu’après manger il restera cloîtré dans son bureau durant une bonne partie de l’après-midi. Ils déjeunèrent ensemble (à noter que Joey se fait souvent payer le restaurant sans jamais demander, mais il n’a pas le choix, n’ayant pas d’argent et voulant à tout prix rester avec son supérieur). Le policier rentra donc au commissariat et prit un peu de service pour aller patrouiller dans le quartier sud de la ville. C’était surtout une excuse pour aller saluer Amy et les enfants. L’employée l’avait d’ailleurs prévenu que monsieur le directeur était actuellement occupé à l’université, laissant le champ libre au boxeur pour venir jouer avec eux. Il ne pouvait pas se permettre de venir lorsqu’Evan était là, il ne devait surtout pas être reconnu ! À ses yeux il n’était que ce gigolo payé pour satisfaire ses désirs les plus fous. Ce n’était pas totalement faux, si l’on mettait de côté le fait qu’ils se connaissent depuis leur enfance. Mais ça, le Daurora l’avait oublié… Au lieu de rétablir la vérité, Joey a préféré jouer le jeu de la pute et continua de fréquenter cet amour d’enfance. Tout l’argent qu’il recevait de cette relation partait en dons pour l’orphelinat. Et le directeur était loin d’être un radin, ce qui permettait aux orphelins de recevoir régulièrement des jouets. ‘Tonton Joey’, c’est ainsi que les enfants l’appelaient, passa un peu de temps avec ces derniers avant de décider de reprendre son travail. Il quitta l’orphelinat avec regret et ne put s’empêcher d’appeler son patron pour savoir si tout allait bien.

    Le boxeur fit une petite vadrouille dans le quartier est mais rien de suspect ne s’afficha à lui. Il tua le temps en se baladant au centre commercial et s’arrêtant devant un magasin de vêtements. Il pourrait bien s’acheter quelque chose pour son rendez-vous quotidien avec Evan, non ? Il ôta tout de suite cette idée en réfléchissant aux raisons. Non seulement le directeur risquait de trouver ça louche que son gigolo s’achète des fringues pour venir, mais en plus Joey était loin de rouler sur l’or ! Au contraire, son compte épargne était méchamment rouge et il songeait à quitter la demeure de son cousin pour ne plus vivre à ses dépens. Pour quelqu’un comme Joey, qui détestait prendre autant, c’était… gênant. Qui à vivre de nouveau dans la rue, il devait partir. Verser son salaire à Rohan l’empêchait non seulement de s’acheter quoique ce soit à coté, mais il savait bien que ce n’était en plus pas suffisant pour payer son loyer. Son cousin ne voulait même pas qu’il paye quoique ce soit, mais le gigolo se sent mal, il a l’impression d’être cet intrus qui abuse de la générosité de son cousin adoptif. D’autant plus qu’il avait des tonnes et des tonnes de dettes qu’il avait encaissé durant son ancienne vie, surtout à cause du match qu’il avait perdu et qui avait failli lui coûter la vie. En bref, l’homme était loin d’être brillant sur le plan financer, mais il ne savait pas non plus s’y prendre pour conserver et placer son argent. Personne ne lui avait jamais appris, il dépensait pour quelques bêtises mais ne faisait pas d’investissement, puisqu’il n’y connaissait absolument rien. Tant qu’il continuera de se prendre en charge tout seul, il n’était pas prêt d’aller bien loin.

    Il continua le chemin et s’acheta le journal afin de consulter les petites annonces et les locations d’appartements, aussi miséreux soient-ils. Il ne voulait pas demander à son chef s’il pouvait dormir dans les locaux de la société, le boss lui avait déjà offert beaucoup avec son emploi. Il n’était pas difficile heureusement et pouvait se contenter du pire taudis du quartier ouest. Il y avait vécu une grande partie de sa vie après tout, il pouvait donc bien y retourner. Les petites choses qu’il s’achetait à coté étaient payées avec l’argent qu’il recevait de ses matchs de boxe, depuis qu’il avait repris ce sport. Son téléphone l’interrompit dans sa recherche et il rejoignit aussitôt GOSS pour accompagner son patron à un rendez-vous important avec l’un des actionnaires de la société. Joey espérait que cet imprévu ne tarde pas trop, parce qu’il avait un rendez-vous important ce soir. Rendez-vous qui se confirma dans l’après-midi, lorsque le directeur de l’université donna l’horaire et le lieu. D’ailleurs, au ton de sa voix, Joey pu facilement deviner qu’il allait prendre cher, parce que son très cher amour d’enfance semblait tendu. Tant mieux ! Plus Joey passait de temps avec Evan, plus il comprenait le sens du mot adrénaline. La boxe à coté, et le fait de se prendre des coups en plein visage par des énormes gants rouges, ce n’est absolument rien à côté de ce qu’il vit avec ce vampire ! Pour le garde du corps qui a toujours été amateur de sensations fortes, malgré sa santé bien fragile, il était servi. Humiliations et coups, la simple idée de se soumettre à son amant le réjouissait. Lui qui détestait être prit pour un idiot, qui prônait le respect et ne se laissait pas marcher sur les pieds, il avait trouvé quelqu’un pour qui il devenait le chien. Plus il allait le voir, plus il priait pour qu’Evan le rappelle dans la semaine pour un autre rendez-vous. Au fond, il devenait réellement maso.

    La petite réunion de son chef fut particulièrement longue. La soirée s’était déjà annoncée, et Joey s’impatientait, adossé contre le mur. De là où il était, il gardait son supérieur dans son champs de vision, n’écoutant qu’à moitié ce qui se disait et n’étant pas tellement intéressé par la conversation de toute manière. Il laissait son esprit dériver sur ce qu’il pourrait bien faire pour satisfaire Evan ce soir. Faire ou subir, tout dépendait du directeur. Il avait tellement hâte d’y être ! Il regarda nerveusement sa montre et prit son mal en patience, ne voulant surtout pas que son supérieur voit son embarras. Il était en retard… Joey n’était jamais en retard, d’ordinaire ! Il était ponctuel. Ce rendez-vous était prévu et attendu. Il avait même annulé les deux matchs de boxe qu’il devait disputer le jour précédent, par peur de recevoir des coups qui laisseraient des traces encore visibles lorsqu’il ira voir son amant. Il fit toquer ses doigts contre la crosse de son arme accrochée à sa ceinture afin de faire passer le temps, appuyant sa tête contre le mur en même temps et refusant le café proposé. Et ce pauvre Evan qui allait l’attendre ! Au bout d’un moment, le patron se leva. Enfin. Son garde du corps se précipita aussitôt vers lui pour lui tendre gentiment son manteau, et ils sortirent. Joey rentra dans la voiture de son boss et laissa ce dernier rouler jusqu’à sa demeure, comme d’habitude puisque le policier voulait toujours raccompagner son boss chez lui. Il salua le PDG puis prit les transports en commun pour rentrer chez lui. Il aurait pu facilement frauder car à cette heure, les contrôleurs ne passaient plus. Mais si Joey n’avait presque pas d’argent, il avait en revanche des valeurs, ainsi qu’une grande honnêteté.

    Une fois de retour sur la propriété de son cousin, il adressa à ce dernier un rapide salut avant de filer comme un fou dans la salle de bain. Il n’était certainement pas envisageable de rendre visite à son amant sans se laver avant ! Alors il se déshabilla, enlevant son costume noir qu’il mettait pour son travail et qui lui donnait une allure de bodyguard molosse. Joey se jeta sous la douche et se dépêcha, se sachant déjà en retard et ne voulant pas faire trop attendre son ‘client’. Il se nettoya les cheveux, se frotta le corps partout et, sachant qu’il n’arrêtait pas de penser à Evan, dut calmer les ardeurs de son désir levé, n’ayant pas le temps de s’accorder de petit plaisir. Tartiné de gel douche et propre de partout, il sortit et se sécha. Se lava les dents, se parfuma très légèrement et enfila un T-shirt blanc, un pantalon de même couleur qui recouvrait son caleçon blanc aussi, puis une veste grise claire cette fois. Après avoir vérifié une dernière fois son état devant un miroir, voulant absolument être beau pour son amant bien qu’il n’allait pas garder son air angélique et confiant très longtemps. Il demanda la permission à son cousin adoptif d’emprunter sa voiture et, une fois qu’il l’eut, sortit. Il roulait vite, ayant placé le gyrophare sur le toit afin de griller les priorités sans aucune gêne. Il avait beau être honnête, c’était presque une question de vie ou de mort ! Mais il s’arrêta au bout d’un moment dans une boulangerie pour prendre une petite boîte de ferreros rochers, espérant se faire pardonner un minimum de son retard avec ça. Puis il reprit la route. Il finit par apercevoir le grand manoir Daurora dans le quartier nord, et se gara en bas de la rue afin de remonter cette dernière à pieds (en bas, c’était le parking le moins cher du quartier). Le voilà enfin au but !

    Il sonna une fois, puis attendit. Pas la peine de frapper comme un fou à la porte, vu l’immensité de l’endroit, il était prêt à attendre un quart d’heure en pensant que c’est le temps que mettrait quelqu’un à l’autre bout de la demeure pour venir lui ouvrir. Alors qu’il admirait, comme toujours, les fleurs sur l’allée, la poignée s’ouvrit dans son dos. Joey salua timidement le vieil homme qui lui faisait face et qui l’avait toujours intimidé. Le majordome l’invita à entrer et à rejoindre la chambre d’Evan, qui l’attendait apparemment. Le boxeur passa dix bonnes secondes à s’essuyer les pieds sur le tapis, bien que ses chaussures ne soient pas sales, puis il pénétra à l’intérieur de ce gouffre géant qui l’intimidait autant que le domestique.
    « Ah euh je.. j’vais le voir ? Ben oui.. héhé. J’y vais alors ? ok... euh…bonne soirée monsieur Alfred ! Vous réveillez pas quand je partirais, je sais où est la sortie. »
    L’homme connaissait le chemin, mais il n’avait toujours pas réussi à s’habituer à cette manie qu’avaient les riches de faire venir leur invité à un point précis de la maison, aussi grande soit-elle. Ne pouvaient-ils pas faire comme les pauvres, venir accueillir les visiteurs à l’entrée, leur demander s’ils ont fait bonne route, leur prendre leur veste et leur dire « Bon bah installez-vous, on va se serrer un peu pour que tout le monde ait une place ! ». Alors qu’il avançait dans les couloirs en cherchant quoi dire à Evan pour s’excuser, il ne put s’empêcher de penser qu’être le domestique de quelqu’un, ce devait être quand même rudement chouette. Le métier de domestique lui plaisait bien, mais il chassa ces idées saugrenues parce qu’être garde du corps policier, c’était un réel emploi qui lui convenait parfaitement. Il finit par arriver devant la dernière porte. Réajustant son col, sa veste, remontant bien son pantalon et remettant ses cheveux en place avec ses doigts, Joey toqua ensuite à la porte. Une fois qu’il reçut l’autorisation d’entrer, il abaissa la poignée et rentra timidement en refermant derrière. À chaque fois qu’il le voyait, il avait envie de l’appeler Evan, comme autrefois.

    « Bonsoir monsieur Daurora. Pardonnez mon retard, j’ai eu un empêchement. » s’excusa-t-il en s’exprimant avec respect envers le directeur. Dire qu’il l’avait connu à une époque où il l’appelait par son prénom, le tutoyait et lui parlait familièrement. Cela lui manquait atrocement mais dans le contexte dans lequel il s’était fourré, il ne pouvait pas se permettre de parler autrement à Evan que comme il venait de faire. Et puis le boxeur avait appris comment on s’exprimait avec des gens de la haute société. Ses anciens parents adoptifs, des bourgeois, avaient largement eu le loisir de lui inculquer ces notions avant de le mettre à la porte. Joey s’approcha en tendant la petite boîte de chocolats, souriant d’une manière enfantine et sentant qu’il était heureux de revoir Evan. Pourtant, ce dernier semblait comme nerveux, il l’avait peut-être attendu trop longtemps. Il avait eu le temps d’entamer une cigarette, en tout cas, le meilleur ami des patients. Le boxeur espérait ne pas l’avoir fait trop attendre, prêt à se soumettre à toutes les volontés d’Evan pour lui faire passer ce désagrément ainsi que toutes les misères du quotidien.


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Evan W. Daurora

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MessageSujet: Re: /!\ Gigolo Jo /!\   /!\ Gigolo Jo /!\ Icon_minitimeSam 30 Avr - 0:30

    C'était une chambre spacieuse et raffinée. Ce n'était sans doute pas le seul théâtre des aventures sensuelles d'Evan et Jo, mais l'un des principaux, avec des souvenirs dans tous les coins de la pièce. La chambre n'était illuminée que par des paires de chandeliers disposés aux coins de la pièce et des ombres inquiétantes s'allongeaient sur la tapisserie bordeaux; plus d'une fois, lors de leurs précédents ébats, Evan en avait saisi une bougie pour en déverser la cire chaude sur son amant. Le grand lit à baldaquin offrait un support douillet à leurs jeux intimes, mais combien de fois le gigolo s'était retrouvé à quatre pattes, sur le plancher ou les tapis, à baiser les pieds de son maître ou à se faire marcher dessus ? Il y avait plusieurs portes dans cette chambre ; ce qu'il y avait derrière l'une d'elle restait inconnu au gigolo, mais il avait eu le loisir de passer celles qui donnaient sur le balcon, la salle de bain, le dressing et une sorte de petit bureau.

    Evan était assis dans l'un des deux fauteuils qui se faisaient face autour d'une table d'échecs, près d'un grand vitrail aux teintes rouges, sur lequel se reflétait les lueurs des chandelles, à côté de ses rideaux de velours bruns. Il y avait un petit meuble à côté de son siège, au dessus duquel il y avait un verre à whisky vide sur son dessous de verre, un téléphone cellulaire, un paquet de cigarette, un paquet d'allumettes et un cendrier, dans lequel il avait déversé les cendres de sa cigarette. Evan préférait la pipe ou le cigare, mais là, il ne fumait pas par plaisir, il cherchait à étouffer son impatiente nervosité et une banale cigarette lui convenait mieux. L'homme de la situation était en retard ; il tremblait de plus en plus ; il se saisit d'un mouchoir en soie pour essuyer quelques gouttes de sueur qui lui mouillaient le front, tandis que sa respiration s'accélérait ; il ressentait de plus en plus les symptômes du manque, il lui fallait sa dose, il ne pensait qu'à ça !

    Finalement, on toqua à la porte de la chambre d'Evan. Était-ce bien son gigolo ? Si ce n'était pas Jo derrière la porte, le pauvre fou derrière cette porte, le pauvre fou qui venait le déranger passerait un mauvais moment. Quoique si c'était bel et bien lui, il passerait aussi un mauvais moment à sa façon. « Entrez », dit le vampire d'un ton flegmatique qui contenait ses émotions. Ah ! C'était l'homme de la situation qu'il avait tant espéré. Le gigolo était intimidé mais cela ne l'empêchait pas de présenter ses excuses pour son retard et d'offrir à Evan une petite boîte de chocolats pour se faire pardonner. Le directeur aimait s'empiffrer de ce genre de friandises quand il était tout seul mais à ce moment-là il n'était pas du tout en appétit de sucrerie. Il se leva et gifla la boîte qui s'envola et s'échoua par terre en faisant rouler des Ferrero Rochers sur le sol. Il avait l'air furieux. « Tss... C'est bon pour les porcs, ça. Je vais t'apprendre la courtoisie ! » Mû par une nervosité extrême, il se saisit alors de son verre vide pour aller le fracasser sur le crâne de ce pauvre Jo.
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Joey N. Ryans

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MessageSujet: Re: /!\ Gigolo Jo /!\   /!\ Gigolo Jo /!\ Icon_minitimeSam 30 Avr - 17:35

Si faire attendre quelqu’un ne dérangeait habituellement pas le gigolo, ce dernier était en revanche bien plus perturbé lorsque ce quelqu’un était Evan. C’est pourquoi il était nerveux lorsqu’il traversa la demeure jusqu’à la chambre de son client. Tout de même, s’il avait su lorsqu’il était petit, qu’il reverrait son amour d’enfance dans ce contexte, il n’aurait jamais pu y croire. C’était presque improbable pour lui. Et pourtant il était là, à frapper à la porte sous un mensonge gros comme la maison du vampire. Lui, un gigolo. Si sa famille adoptive l’apprenait, elle regretterait encore moins de l’avoir mis à la porte. Joey se consolait cependant en se disant qu’il n’en était pas vraiment un, et qu’il ne faisait ça que pour Evan. Gigolo, boxeur et policier, c’était vraiment un drôle de mélange ! Il attendit patiemment que la voix de son « client » retentisse de l’autre côté, puis il rentra en essayant de masquer sa timidité. Ce passage dans cette pièce était symbolique. En posant le pied dans la chambre d’Evan, il s’engageait intérieurement à laisser une bonne partie de son caractère derrière lui. Son côté macho, fier, rebelle et confiant l’attendraient bien sagement à l’extérieur tandis qu’il se transformait en bon toutou fidèle et obéissant pour le plaisir de son maître. Il ne l’était pas tout de suite, mais il n’allait pas tarder à l’être en tout cas. Il referma la porte, puis tendit gentiment la boîte de chocolat en s’excusant de son retard. Jusqu'ici tout va bien.

Il connaissait bien cette pièce pour l’avoir regardé sous tous les angles et toutes les positions. La simple vue de ces chandeliers provoqua un frisson de plaisir chez lui lorsque quelques moments passés lui revenaient en tête. La chambre était son lieu préféré ici. Quoiqu’il appréciait fort la salle de bain aussi, et surtout cette baignoire qui pouvait contenir leurs deux corps collés l’un à l’autre. (Avec bien souvent le gigolo sous l’eau.) Il avait donc pu goûter à tous les endroits, sauf un. Joey s’en fichait un peu, tant qu’il restait avec Evan. Cependant le fait qu’il n’y ait qu’une seule porte qu’il n’avait jamais pu passer rendait cette même porte très intrigante à ses yeux. Bien sûr il ne sera jamais assez inconscient pour aller voir de lui-même sans l’autorisation du vampire. De plus, il respectait bien trop ce dernier pour se le permettre. Mais il restait assez curieux de savoir ce qui se trouvait derrière.

Comment ne pas rester nerveux alors que chaque geste d’Evan déstabilisait ce pauvre gigolo ? Ce dernier avait heureusement le cœur bien accroché. Il le fallait, pour tout ce que son client lui faisait subir ! Et devant l’air furieux du vampire, son propre visage perdait peu à peu de sa contenance parce qu’il sentait qu’il allait rapidement rejoindre les chocolats au sol. Ses doutes se confirmèrent devant la soudaine attitude brusque du directeur. Joey aurait pu recevoir de sérieuses lésions au crâne s’il n’avait pas la tête dure et l’habitude des coups à cet endroit-là. Il se plia en deux en voyant des débris de verre tomber au sol. La main sur sa plaie saignante, il poussa un cri de douleur en reculant. Evan y allait fort, il ne devait quand même pas oublier que son gigolo n’était qu’un pauvre petit humain ! Ce n’était pas le pire de ce qu’il avait subi avec lui, mais c’était quand même douloureux. Lui qui s’était fait tout propre, ses cheveux commençaient déjà à être envahi par la poisse du sang du côté où le verre s’était fracassé. Tout en grimaçant, l’homme se redressa et regarda Evan. Bon, ce dernier était très en colère, c’était donc au boxeur de le calmer avant qu’il ne se prenne la bouteille la prochaine fois !

Joey se précipita alors sur Evan. Mais pour ne pas l’offusquer, il posa un genou au sol et enlaça la taille de son partenaire pour embrasser son bassin. Il avait du sang sur l’une de ses mains, c’est pourquoi il veilla bien à ne pas tâcher les habits du soi-disant non violent. (Ah, tout ceux qui connaissent monsieur le directeur et qui croient qu’il déteste la violence, s’ils savaient !) Il fourra son visage au niveau du ventre de l’aristocrate pour déposer plusieurs autres baisers sur ses vêtements afin de lâcher dans l’espoir de l’apaiser un peu.
« Je suis prêt à combler tous vos désirs monsieur ! » Et ce disant, il posa ses doigts sur le pantalon d’Evan pour commencer à le lui déboutonner. Il se voyait bien prendre l’initiative d’offrir une petite gâterie à son client avant de commencer. Il voyait deux choses. Soit ça allait plaire à Evan et ce dernier le laisserait faire, soit il se mettra encore plus en colère et saura parfaitement comment remettre le p’tit Jo à sa place pour que ce dernier ne recommence plus les initiatives sans demander l’autorisation à son maître bien aimé. Joey aimait le risque, et il adorait tout autant la tendresse d’Evan comme il raffolait de sentir ce dernier se défouler sur lui pour aller mieux. Avoir le pouvoir de le détendre et de le satisfaire valait bien tous les sacrifices corporels du monde. Quoiqu’il craignait la mort quand même, mais il éprouvait assez de respect et de confiance en son client pour savoir que ce dernier était loin d’être un assassin. Même sur un pauvre gigolo comme Jo.
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