Allongée sur mon lit, je regardai tranquillement les rayons de soleils qui ont réussit à passer par la fenêtre de ma chambre. La douce chaleur atteignait mon visage, le baignant dans une température parfaite. Je fermai les yeux, laissant cette incroyable énergie entrer dans les pores de ma peau. Soudain, j'ouvris les yeux. Je regardai mes cheveux, qui avaient une teinte cuivrée, voir presque roux, sous les rayons du soleil. Mais je savais que ce n'était qu'un "effet", car ils étaient châtains et non roux. Soudain, je me levai. Je tournai ma tête pour voir mon lit fait, puisque je m'étais levée il y a une heure pour prendre mon petit déjeuner et je m'étais allongée sur mon lit fait. Je me retournait vers la porte, et m'en allai.
Mes cousines n'étaient pas là, mais je ne m'en inquiétais pas. Elles étaient majeurs, et plus grandes que moi. Elles sont responsables, je n'ai pas besoin de m'inquiéter pour elles. Prenant mon portable, je sortis de chez moi afin d'aller au bar. Je pris ma voiture et me dirigeai vers ma destination. Là, je rencontrai un ami. Je le saluai, et allai me joindre à lui sur le comptoir.
-Hey, Steve. Comment tu vas?
-Salut Stel'. Bien, merci. Et toi?
-Impéc', comme toujours.
Le serveur arriva avec mon milkshake à la fraise. J'étais une habituée, il savait ce que je prenais à chaque fois, donc je n'avais pas besoin de demander. Dès qu'il me voyait, il allait me chercher mon milkshake préparé en avance, car tous les dimanches à cette heure j'allai au bar prendre un milkshake. C'est que c'est bon, ces boissons! Je pris une petite gorgée. Steve me parla:
-Tu savais qu'il a eu une disparition, hier soir, dans la forêt?
-Ah? Qui ça?
-Euh... Je ne sais pas. Reste que moi je n'irais pas me promener dans la forêt. J'ai trop peur de ne pas y revenir
-Tu paries que j'y arrive?
-Hecho, muchacha! (Littéralement en espagnol: "fait, jeune fille", mais dans ce contexte, il a plutôt le sens de " paris scellé" ou "accepté", enfin vous me comprenez.)
Il rit. Il savait que j'en étais capable. Seulement, il pensait qu'avant minuit, je serais déjà de retour. Il verra que ça ne sera pas le cas. Après tout, je connaissais la forêt comme ma poche. E levant, je payai, et salua mon ami en espagnol. Il parlait cette langue assez bien, mais pas comme moi. Après tout, n'avais-je pas vécut quatre ans de ma vie en Espagne? Les quatre premières années, de surcroît. J'étais bilingue maintenant, et j'en étais assez fière. Prenant ma voiture, je rentrai chez moi. J'allai préparer mes affaires. Je pris un sac-à-dos où j'enfouis un sac plastique avec mes rollers et une fine couverture, au cas où, ainsi que divers matériels. Je savais survivre en forêt, mais on ne sait jamais. Vaux mieux prévenir que guérir, comme on dit. Tout souriante, j'écrivis un mot destinée à mes cousines, leur disant que je n'allais pas être là ce soir. À quelques mètres de ma maison, je m'assis sur une pierre, enlevai mes chaussures pour mettre mes rollers. Une fois cela fait, je rangeai mes chaussures dans mon sac et m'enfouis dans la forêt.
Ce n'était pas très pratique de faire du rollers en forêt, mais j'aimai ça, prendre du risque. Car oui, c'était risqué. Il y avait des feuilles mortes et des brindilles partout, ainsi que des cailloux et des imperfections du terrain. Je pouvais tomber à tout moment. Mais bon. J'aimai bien ça. En plein milieu de la forêt, je fis une nouvelle fois l'échange, afin de mettre mes chaussures plus pratique pour grimper aux arbres. Une fois cela fait, je m'assis sur une branche solide à quelques mètres du sol, passant la branche entre mes deux jambes, m'appuyant contre le tronc. Alors, j'attendais...