La cité des Aurores
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-14%
Le deal à ne pas rater :
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 – RAM 8Go/SSD 256Go
799 € 930 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Aaron L. Lowan

Aaron L. Lowan

♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣
L'hyperactif chef de Meute


Attention les yeux !
Race : Lycan
Clan : Les rebelles
Âge du personnage : 25
Quartier habité : Easthan district
Emploi : Chef des lycans ; Étudiant
Messages : 1580
Puissance : 578


Fiche d'identité
Race: Lycan
Boîte à paroles:
Caractéristiques de transformation:
L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Vide
MessageSujet: L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott]   L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Icon_minitimeMar 14 Déc - 18:06

    « Oh s’il vous plait, une dernière dose ! Après je reste tranquille.. »
    « Vous m’avez déjà dit ça tout à l’heure. »
    « Mais ça fait mal ! »

    L’infirmière le regarda, pensive, avant de laisser un profond soupir changer son visage blasé. Elle prit le bras du blessé et, à l’aide d’une petite aiguille, y injecta une petite dose de morphine qui fit sourire béatement ce dernier. Aaron la remercia chaleureusement et enfonça sa tête sur l’oreiller tandis qu’elle quittait la chambre. Cela faisait de bonnes heures qu’il était allongé dans ce lit, drogué par les médicaments et bien incapable de se lever seul. Il avait été amené par Luke, ‘son’ homme, qui l’avait trouvé ensanglanté dans le cimetière. Officiellement, sur son dossier, il était noté qu’un ours avait agressé le Lowan et l’avait laissé dans un bien piteux état. C’est du moins l’excuse que sortit ce dernier pour justifier toutes ses blessures. Les médecins lui avaient affirmé qu’avec tout le sang qu’il avait perdu, non seulement c’était un miracle qu’il soit encore en vie – ce qui n’est pas le cas puisque les globules rouges des créatures se régénèrent vite – mais qu’en plus il lui faudra une bonne journée au moins pour pouvoir retrouver le sens de l’équilibre. Ca en revanche, c’était peut-être vrai. La première réaction de l’étudiant fut de vouloir prévenir son jumeau, mais il ne retrouvait plus son téléphone. Etant incapable de se lever pour passer un appel, il attendait donc patiemment de trouver une solution. Luke était parti maintenant, après lui avoir probablement sauvé la vie, et Aaron s’ennuyait dans son lit. L’homme était hyper actif et malgré tous les vertiges qui le prenaient lorsqu’il remuait, il détestait ne rien faire.

    Le Lowan se ressassait sans cesse les évènements qui l’avaient poussé dans ce lit d’hôpital. Plus il y repensait, plus il se trouvait idiot. Si sa famille l’apprenait, il risquait de se faire bien enguirlander… Et Elliott ? Quand il allait l’apprendre… Il ne sera probablement pas content du tout. En fait, les représailles de ses proches faisaient plus peur au jeune homme que ses blessures elles-mêmes. Aaron aurait bien fait semblant de rien mais il n’avait jamais pris aussi cher de toute sa vie. Il avait failli y laisser la vie et chaque mouvement tirait des grimaces sur sa tête lorsqu’il n’était pas sous morphine. L’homme sentit sa tête tourner à nouveau et l’immobilisa en fermant les yeux. La douleur s’en allait, il avait l’impression de planer au dessus du sol et c’était tellement plus agréable !

    Dans la noirceur de ses paupières closes, il revoyait la scène sans arrêt. C’était Tyler, qu’il avait eu en face de lui. Ce tueur sans reproche et tellement cruel, qui avait failli attenter à la vie de son père aussi. Plusieurs fois il s’était confronté à Eve. Et un vampire capable de lutter contre Eve, c’était un vampire terriblement dangereux. C’est pourquoi Aaron n’était jamais allé au devant des ennuis. L’homme se trouvait vraiment stupide d’être tombé dans ce stupide piège. Il avait reçu un coup de fil, car Tyler avait séquestré au cimetière un autre loup-garou qui ne participait pas à leur guerre. Lorsqu’Aaron avait décidé d’aller à sa rescousse, ce crétin n’avait pas voulu prévenir son jumeau pour ne pas le mettre en danger, et il n’avait pas eu la présence d’esprit d’envoyer un petit message à son meilleur ami, Elliott, ne serait-ce que pour lui dire « Salut, je vais me foutre dans la merde et je risque de m’en prendre plein la tronche alors t’en fais pas si je ne te contacte pas ce soir ! ». Il allait peut-être falloir qu’il songe à ne plus agir sur des coups de tête. L’impulsivité c’est cool, mais pas très prudent.

    Aaron s’était donc retrouvé seul face à Tyler. Ce dernier évitait de l’affronter lorsque Michael est là aussi. Car les jumeaux étaient apparemment intouchables ensembles. Aaron était le plus impulsif et le plus agressif des deux. Mais la tête, c’était Michael…Autrement dit, c’était facile de le provoquer et de le faire tomber dans ce genre de piège si son jumeau ou même quelqu’un d’autre n’était pas là pour lui dire « N’y va pas. » Le loup-garou qui avait servi à attirer Aaron était mort lorsque ce dernier est entré dans le cimetière. Puis Tyler lui était tombé dessus, et un combat s’était enchaîné entre eux. Le Lowan ne put pas lutter bien longtemps, il avait tenté de se débattre, s’était transformé et avait lancé de nombreux coups mais le vampire était tellement rapide et expérimenté qu’il avait suffit d’une seule seconde d’inattention de la part du loup pour que ce dernier se retrouve au sol, à plat ventre, des griffes de glace enfoncées dans ses côtes. Puis il ces mêmes pics avaient créé de profonds trous dans ses bras, puis dans ses épaules, et enfin le suceur de sang l’avait pompé jusqu’à ce qu’il soit rassasié. Le lycan se retrouvait donc avec des bandages qui commençait à partir du torse nu et qui se finissaient au bout de ses bras. En plus, l’un d’eux était cassé. C’était la vengeance de Tyler, lorsqu’Aaron avait cassé le bras de William un soir… qu’il était totalement ivre avec ses frères.

    Un petit pansement posé sur le cou, là où il y avait les deux petits trous qui auraient pu lui être mortels, et un bandeau enroulé autour de la nuque pour soutenir le bras à moitié cassé. Mais il ne pouvait pas bouger les membres du haut de toute manière, à cause de ses blessures aux épaules qui se réveillaient lorsqu’il remuait. Alors qu’il somnolait en réfléchissant à une manière de s’évader de cet hôpital pour pas qu’on le trouve ici, car la seule personne à qui il comptait se confier, en dehors de Luke qui le savait déjà puisqu’il l’avait trouvé, c’était son jumeau. Aaron ne voulait pas se prendre les remontrances des autres. Il entendit des voix derrière la porte fermée. C’était l’infirmière qui était partie, et qui discutait avec un homme familier… Elliott ! Comment il l’avait retrouvé ? Aaron ouvrit brusquement les yeux, cherchant absolument un prétexte, une excuse à trouver pour échapper à la colère de son ami. Bon sang qu’allait-il lui dire ? L‘infirmière devait expliquer qu’un ours était le résultat de tout ça, mais Elliott était loin d’être idiot… Aaron avait du mal à réfléchir à cause de la morphine. Lorsqu’il entendit la porte s’ouvrir, il se jeta littéralement hors du lit et se vautra par terre comme un vers de terre en sentant les vertiges le prendre. La tête qui tourne à cause du sang, il commença à ramper vers la fenêtre comme une andouille, en gémissant. Malgré la morphine, il ressentit quand même la douleur et surtout le manque de force à cause des blessures. L’homme cessa de forcer dessus et resta à plat ventre, un pied encore coincé dans les draps du lit d’hôpital et le front collé au sol parce qu’il n’avait même pas la force de se lever.
    « Waaaaaaah j’te jure que j’y suis pour rien ! » s’exclama-t-il en grimaçant parce qu’il était sur son bras et que ça lui faisait mal.
Revenir en haut Aller en bas
https://rheyjall.forumsrpg.com
Elliott J. Blown

Elliott J. Blown

♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣
Godzilliott


I want your flesh!
Race : Lycan
Clan : Les rebelles
Âge du personnage : 24
Quartier habité : Reanguin district
Emploi : Ex-flic
Messages : 1402
Puissance : 299


Fiche d'identité
Race: Lycan
Boîte à paroles:
Caractéristiques de transformation:
L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Vide
MessageSujet: Re: L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott]   L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Icon_minitimeJeu 16 Déc - 0:24

    « Je vois... » dit froidement Elliott. Une infirmière venait de le renseigner sur la situation d'Aaron, du moins ce qu'elle en savait... ou croyait savoir... ou prétendait faire croire qu'elle savait tout en sachant qu'elle ne savait peut-être pas tout. Elle lui avait expliqué qu'Aaron avait déclaré s'être fait agressé par un ours. Puis elle l'avait tant inquiété que rassuré en lui décrivant l'état de son ami. Elle avait pu voir le visage d'Elliott se décomposer à mesure qu'elle lui énumérait les blessures qui étaient notées sur le dossier, mais également s'apaiser quand elle lui redit pour la énième fois qu'il était alors hors de danger, qu'il s'en remettrait et qu'il ne devrait pas avoir de séquelle.

    Elliott n'avait pas cru une seule seconde à cette histoire d'ours. C'était forcément à cause des vampires, c'était toujours le cas ! Ces saletés aimaient s'en prendre à ceux qui étaient chers à Elliott. C'étaient des monstres qui avaient massacré sa famille et bien d'autres braves lycans. Elliott étant le garde du corps des jumeaux Lowan, il avait failli à sa mission et il avait honte de lui-même, il ne se le pardonnerait jamais. Mais le pire dans tout ça, c'était que son meilleur ami aurait pu mourir à cause de son incompétence. S'il n'avait répondu qu'un je vois laconique à l'infirmière, c'était pour éviter d'avoir à ouvrir davantage la bouche. Il était tellement en colère contre lui-même qu'il se sentait capable d'arracher la tête de la nurse avec les dents ! Ce n'était pas le moment de se faire une bouffe, il lui fallait se contenir.

    Tout en se faisant violence pour ne pas se transformer en loup-garou sanguinaire et repeindre les murs de l'hôpital avec l'hémoglobine de son interlocutrice, Elliott demandait à l'infirmière s'il pouvait se rendre au chevet d'Aaron. Ce n'était pas tellement une demande, mais plus une façon subtile pour qu'elle lui confirmât que l'état du patient le permettait, parce qu'elle n'aurait pas pu l'en empêcher. Il portait son uniforme de policier et en tant que tel il se donnait le droit de visiter son ami en dehors des heures prévues à cet effet. Elle ne souhaitait visiblement pas l'en empêcher mais elle lui précisa qu'Aaron était sous morphine et qu'il devait se reposer calmement. « Je suis toujours calme, » lui répondit un Elliott susceptible qui se retenait de lui arracher les yeux.

    La conversation d'Elliott avec l'infirmière était alors terminée et elle l'avait laissé derrière la porte de la chambre d'Aaron, là où ils venaient de discuter. En passant la porte, Elliott s'attendait à trouver Aaron tranquillement en train de se reposer dans son lit. Mais quand Elliott ouvrit la porte, il vit l'un des futurs chefs des rebelles, qui devait les mener jusqu'à la victoire, tenter de s'enfuir par la fenêtre pour finalement ne faire que se vautrer hors du lit par terre et ramper quelques centimètres avant de ne plus en avoir la force. Il était beau le futur de la rébellion, leurs ennemis n'avaient qu'à bien se tenir ! Elliott aurait presque pu se sentir moins coupable de ne pas avoir su protéger ce crétin d'Aaron : à l'impossible, nul n'est tenu et Aaron était un danger pour lui-même.

    C'eut été tellement plus simple de penser qu'Aaron était vraiment un imbécile et de s'en laver les mains. Mais Elliott ne le pensait pas réellement, il avait foi en Aaron et ses qualités qui ferait de lui, avec son frère, un excellent leader. Il comptait davantage sur Michael que sur le jumeau de ce dernier pour la réflexion, mais il estimait qu'Aaron était, lui aussi, indispensable à l'avenir des rebelles. Pour cela, il fallait bien entendu le garder en vie et c'était la raison d'être que s'était fixé Elliott. Alors jamais il ne se laverait les mains en laissant Aaron à son sort, fût-il tomber de son lit. En voyant l'état de son meilleur ami, Elliott ne sentait plus mériter sa place de garde du corps. Alan allait peut-être le faire remplacer, mais en attendant, il l'était toujours alors il s'approcha de son protégé pour aller l'aider à se remettre dans le lit.

    « T'y es pour rien, t'y es pour rien... rumina calmement Elliott, MAIS JE VAIS T'ÉCLATER LA GUEULE, CONNARD ! » ajouta-t-il en hurlant de rage. Exprimer des sentiments comme la culpabilité n'était pas chose aisée quand la colère l'emportait sur tout. Elliott ne pouvait plus la contenir et il risquait presque de se transformer en lycan. Dans cet état émotionnel, la seule chose qui l'empêchait de sortir sa bête devant son protégé, c'était que, contrairement aux apparences, il n'était pas en colère contre Aaron, mais contre lui-même. Le connard dont on devait éclater la gueule, c'était en fait de lui-même dont il parlait. Mais il était trop enragé pour contrôler ce qu'il disait et ses paroles travestissaient ses pensées. Aaron put entendre les pas de Godzelliott qui traversait la chambre pour le rejoindre, ajoutant : « Bouge pas, je vais te remettre dans le lit... Si t'essayes de t'enfuir, je te bouffe ! »


Dernière édition par Elliott J. Blown le Lun 20 Déc - 17:34, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Aaron L. Lowan

Aaron L. Lowan

♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣
L'hyperactif chef de Meute


Attention les yeux !
Race : Lycan
Clan : Les rebelles
Âge du personnage : 25
Quartier habité : Easthan district
Emploi : Chef des lycans ; Étudiant
Messages : 1580
Puissance : 578


Fiche d'identité
Race: Lycan
Boîte à paroles:
Caractéristiques de transformation:
L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Vide
MessageSujet: Re: L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott]   L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Icon_minitimeJeu 16 Déc - 1:27

    Alors qu’il entendit les pas de « Godzilliott » s’approcher de lui, plusieurs questions traversèrent sa tête. Comment savait-il qu’Aaron était à l’hôpital ? Le garçon espérait que l’infirmière n’ait pas appelé ses parents. Quoique si c’était le cas, il aurait vu débouler sa mère affolée qui l’aurait étouffé dans ses bras. L’homme ne pouvait pas lui faire ça. Si elle savait, elle s’inquiéterait terriblement. Comment avait-il pu se précipiter dans le piège sans réfléchir à ce qu’il laissait derrière lui ? Il aurait largement pu y laisser la vie et c’est ce qui avait failli arriver. D’ailleurs…D’ailleurs pourquoi Tyler ne l’avait-il pas tué ? Aaron était tellement heureux de pouvoir respirer et ouvrir les yeux qu’il n’y avait pas encore songé. Comment se faisait-il qu’il soit là, bien en vie, avec des blessures préoccupantes mais qui ne s’aggraveront pas ? Il savait que le tueur à gage était, comme son nom l’indique, un tueur. Alors pourquoi est-ce que lui, Aaron Lowan, avait-il été épargné ? C’était forcément volontaire parce qu’un type minutieux comme ce vampire, un type qui avait même prit soin de l’attacher les mains dans le dos à une obélisque lorsqu’il était à moitié conscient pour lui faire croire qu’il crèverait de froid, devait forcément être sûr que ses victimes étaient mortes après une mission. Alors il avait laissé le jumeau en vie pour une raison que ce dernier ne comprenait pas. Non seulement ça l’intriguait, mais ça l’effrayait en plus parce que la menace de Tyler lui revint en mémoire. Quelque chose qui ressemblait à « Tu verras tes parents et tes frères mourir. » Il détestait ces sales suceurs de sang. Il n’avait rien pu répliquer, car il était lié par cette corde, déjà blessé et Tyler s’était bien délecté de son sang, cet enfoiré de première.

    Les réflexions du Lowan furent coupées court par le hurlement soudain d’Elliott. Le jumeau tressauta, se demandant vaguement ce qui se passait avant de comprendre qu’il avait mit son meilleur ami dans une très grosse colère. Il méritait bien de se prendre une bonne remontrance, d’autant plus qu’il avait l’air fin, là, planté par terre comme un asticot.
    « J’suis content de te voir ! » s’exclama aussitôt Aaron d’une toute petite voix en tournant la tête vers son chevalier. C’était sorti tout seul. Il ne savait pas s’il avait dit ça pour calmer Elliott, par hypocrisie bien qu’il soit réellement heureux de le voir ici, ou s’il était soulagé de voir un loup-garou venir à sa rencontre. Là, il se sentait tellement plus en sécurité avec Elliott, et il revoyait déjà moins le visage de son agresseur aux yeux meurtriers. Ce dernier croisement de regards qu’il avait eu avec lui, lorsque Tyler lui avait brusquement relevé la tête pour lui lâcher ses menaces. Le pitre resta immobile, n’ayant de toute manière pas la moindre force pour bouger. Il vit venir à lui son meilleur ami. Il aurait bien voulu soit détaler parce que entendre ce dernier criait, ça lui fichait bien la frousse quand même, soit tendre le bras vers lui pour réclamer un peu de tendresse, comme un enfant qui essayerait de calmer son géniteur après avoir renversé du lait sur le moteur de la voiture à papa. (Déjà testé, mais non approuvé. Aaron et Michael avaient beau avoir essayé même la méthode des larmes – à 5 ans – ils s’étaient sérieusement fait remonter les bretelles.)

    Elliott se pencha pour le ramasser, en lui ordonnant bien de ne pas bouger. Aaron était quand même bien soulagé qu’on l’aide à regagner son lit douiller. Il replia les genoux pour s’apprêter à se soulever, et détestait cette sensation ultra désagréable qui lui donnait l’impression d’être un paralytique. Encore une fois, pour un hyper actif, il n’y avait rien de pire. C’était comme de se retrouver enchaîné et totalement immobilisé. Ignoble.
    « De m’enfuir ? Rhôôô où tu vas chercher ça… » marmonna le jeune homme en agrippant fermement son ami lorsque ce dernier l’aida à le soulever. Heureusement que ses mains étaient toujours en forme. C’est ce qu’il avait dit à l’infirmière d’ailleurs, mais en fin de compte il ne pouvait pas en faire grand-chose puisqu’il n’arrivait plus à bouger les bras en revanche. Aaron tourna la tête vers Elliott pour lui offrir un beau sourire mielleux qui voulait tout dire sur son envie de se faire pardonner… Comme si ce serait si simple. Il jeta ensuite un rapide coup d’œil à la fenêtre puis, une fois qu’il eut regagné le lit, s’y assit. Il leva son bras le moins amoché pour remonter un peu le coussin derrière lui. Il réussit mais grimaça. Une fois ceci fait, il s’y adossa et poussa un profond soupir avant de regarder Elliott.

    « T’as l’air un peu énervé, j’me trompe ? » lâcha-t-il en sachant très bien que son meilleur ami enrageait. Aaron savait pourquoi, il culpabilisait pour cela, mais il leva les yeux au plafond et tenta de le rassurer comme il le pouvait. « Boh t’sais, on s’occupe super bien de moi ici. Je fais que dormir, j’ai la télé en plus et j’arrête pas de leur demander à bouffer. Y’a même un gamin qui a voulu me faire jouer au tétris. Fou non ? »

    Il commençait le dialogue de la manière la plus naturelle possible, comme si on l’avait opéré de l’appendicite. Cependant il sentait bien à quel point Elliott était en colère et Aaron savait qu’il n’allait pas l’apaiser aussi facilement. D’ailleurs, le rebelle faisait habituellement tout pour le mettre en colère, mais avait toujours la frousse lorsque le garde du corps l’était. Normal, un Elliott pas content, il valait mieux faire très attention à ses fesses !
    « Tu m’en veux pas, hein ? J'ai très mal, tu sais. » Afin d’essayer de minimiser les dégâts, le pitre se lécha les lèvres, baissa la tête, puis releva doucement les yeux vers Elliott pour le regarder avec un air de chien battu. Il se disait qu’avec une tête comme celle là, son chevalier n’allait plus lui en vouloir et allait plutôt le consoler ! Enfin c’était sans compter qu’Aaron lui faisait le coup à chaque fois, et que ça finissait par ne plus fonctionner. Même dans les cas critiques, il restait véritablement con.
Revenir en haut Aller en bas
https://rheyjall.forumsrpg.com
Elliott J. Blown

Elliott J. Blown

♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣
Godzilliott


I want your flesh!
Race : Lycan
Clan : Les rebelles
Âge du personnage : 24
Quartier habité : Reanguin district
Emploi : Ex-flic
Messages : 1402
Puissance : 299


Fiche d'identité
Race: Lycan
Boîte à paroles:
Caractéristiques de transformation:
L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Vide
MessageSujet: Re: L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott]   L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Icon_minitimeJeu 16 Déc - 20:34

    L'andouille de service était immobilisée sur le sol, entre le lit qu'il n'aurait jamais dû quitter et la fenêtre par laquelle il avait, semblait-il, espéré s'enfuir. Il avait certainement entendu, avant qu'il n'entrât dans la chambre, la voix d'Elliott discutant avec l'infirmière derrière la porte. Ça étonnait un peu ce dernier, lui qui était parfaitement calme comme toujours, mais il se disait qu'Aaron devait avoir une ouïe assez développée pour entendre les murmures venant d'une autre pièce. Ça, ou alors Elliott n'était pas aussi calme qu'il le croyait et sa voix tonitruante n'avait eu aucun mal à frapper les tympans d'Aaron malgré la porte... Quoiqu'il en fût, le petit Lowan avait bel et bien entendu le petit Blown et avait voulu s'enfuir. Si Elliott n'avait eu que ça pour s'en faire, il aurait pu se sentir vexé, mais il était suffisamment tourmenté par d'autres émotions, comme la colère et la culpabilité, pour ne pas penser à ça ni lui en tenir rigueur.

    Ils n'avaient pas fait trembler les murs de l'hôpital, mais les pas de Godzilliott n'en demeuraient pas moins inquiétants. Ils le menaient à Aaron et qui savait si dans la colère qui animait le lycan, il n'allait pas le piétiner jusqu'à que ce crétin de Rony ne fut plus qu'un mauvais souvenir ? Ça, c'était le scénario catastrophe, dans le cas où Elliott finissait par péter un câble, mais malgré sa colère et la peur qu'elle inspirait à Aaron, Elliott n'avait aucune intention de faire du trampoline sur ce pauvre bichon estropié. Quand Aaron lui dit qu'il était content de le voir, fût-il sincère ou pas, cela adoucit un instant Elliott qui le trouvait pathétique et qui devenait alors à peu près sûr qu'il préférait le remettre au lit plutôt que de le jeter par la fenêtre. Il pouvait "admirer" de prêt l'état de son protégé et cela lui brisait le cœur. « Pff ! » répondit nerveusement Elliott. Il cherchait à exprimer la détresse que lui inspirait l'état d'Aaron mais, encore une fois, il s'exprimait mal à cause de sa grosse colère et avait plutôt l'air de ne pas se réjouir d'être là.

    Elliott s'accroupit pour prendre Aaron dans ses bras et le soulever. Il s'efforça de rendre la manœuvre aussi douce que possible en se faisant aussi délicat qu'il le pouvait, même s'il s'était imaginé un instant attraper l'infirme par les pieds et le jeter sur son lit comme un sac poubelle qu'on met aux ordures... Aaron se montra coopératif en s'agrippant à lui et le garde du corps n'avait plus qu'à déposer le paquet dans son lit. Il lui fallait tout de même supporter le sourire mielleux de son bouffon de protégé qui cherchait à se faire pardonner. Mais Elliott lui aussi cherchait à se faire pardonner, seulement il ne maîtrisait pas comme Aaron sa gymnastique faciale, et encore moins les émotions qui l'animaient, et au lieu de lui montrer ses remords dans son regard, il le fixait d'un air furibond qui enflammait ses prunelles et glaçait son sourire. Puis il le remit à sa place sur son lit.

    Aaron se mit à l'aise sur son matelas en s'asseyant tandis qu'Elliott restait debout à ses côtés, les bras croisés et les sourcils froncés. Aaron lui demandait s'il était énervé. Bien entendu, la réponse était évidemment négative : à travers le monde entier, les gens chantaient des chansons sur le tranquillité légendaire d'Elliott Julio Blown, d'autres lui faisaient des prières pour qu'il leur apporta un peu de quiétude dans leurs existences, et on avait construit une immense statue à son effigie que l'on appelait le Monument au Calme. Non, en fait pas du tout, Aaron était bel et bien énervé. Cela dit, jamais il ne l'avait admis et il se contenta de lui répondre : « Tss... » Encore une fois, il aurait pu se vexer et se mettre encore plus en colère parce qu'il ne voulait pas admettre qu'il l'était déjà, mais il l'était trop pour que de petites réflexions ne fussent plus qu'une goutte dans l'océan de rage qu'abritait sa poitrine.

    Les paroles qui vinrent ensuite avaient un effet contrasté. D'un côté, si Aaron pouvait toujours faire son bouffon, de s'inquiéter de la colère d'Elliott et de chercher à se faire pardonner, c'était qu'il allait, malgré tout, plutôt bien. Mais de l'autre côté, quand il lui dit que la douleur le faisait souffrir, son incompétence de garde du corps lui fit encore plus honte. Il ne méritait pas en plus qu'Aaron eût à s'excuser d'être si mal protégé. Elliott avait devant lui Rony qui faisait son numéro de chat potté. Cela marchait toujours ! D'habitude, ça donnait envie à Elliott de le prendre dans ses bras pour le réconforter, de lui pincer les joues en lui disant qu'il était adorable et de lui donner quelques pièces pour qu'il s'achetât des bonbons à la boulangerie... Mais cette fois-ci, accablé de honte, en colère contre lui-même, il ne pouvait simplement plus le regarder en face et se contenta de baisser les yeux avec une moue chagrinée. « ... »


Dernière édition par Elliott J. Blown le Lun 20 Déc - 17:35, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Aaron L. Lowan

Aaron L. Lowan

♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣
L'hyperactif chef de Meute


Attention les yeux !
Race : Lycan
Clan : Les rebelles
Âge du personnage : 25
Quartier habité : Easthan district
Emploi : Chef des lycans ; Étudiant
Messages : 1580
Puissance : 578


Fiche d'identité
Race: Lycan
Boîte à paroles:
Caractéristiques de transformation:
L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Vide
MessageSujet: Re: L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott]   L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Icon_minitimeVen 17 Déc - 0:00

    Au fur et à mesure qu’il écoutait avec une attention suprême ces petits semblants de réponses qui sortaient de la bouche d’Elliott, et qui démontraient clairement à quel point ce dernier se retenait pour ne pas devenir tout vert, tripler de volume et hurler comme un malade en renversant les tables et les lits, Aaron sentait qu’il était peut-être allé un peu loin, cette fois. D’autant plus qu’il venait à l’instant de se rendre compte qu’il avait réellement failli mourir, failli laisser son jumeau derrière lui, seul sans sa moitié et probablement perdu à jamais… Cette simple pensée redonnait beaucoup de sérieux au lycan, qui gardait son sourire mielleux figé, mais le regard n’y était plus vraiment. Il tenta de se plaindre comme un enfant pour attirer la sympathie et surtout l’attention de son meilleur ami mais en voyant la mine de son dernier, il comprit rapidement que ce n’était pas la meilleure chose à faire. Son garde du corps avait l’air de terriblement s’en vouloir et Aaron se mordit la lèvre. Non, il préférait se faire engueuler et se prendre des remontrances plutôt que de voir son meilleur ami dans cet état. Et tout cela pour quoi ? Parce qu’il n’était qu’un pauvre idiot qui ne réfléchissait jamais avant d’agir. L’étudiant tenta de bouger le bras mais grimaça en sentant la douleur le lanciner à l’avant bras et à l’épaule, là où les plaies avaient encore un peu de mal à se refermer à cause de la peau gelée qu’il y avait autour. Il retenta cependant et glissa sa main hors du lit pour la poser maladroitement sur celle d’Elliott, avant de la serrer comme il le pouvait.

    « Je te demande pardon ‘liottynet, t’as pas à t’en vouloir parce que j’ai fait le con. »

    Si Elliott ne s’en voulait pas à ce point, alors Aaron aurait essayé de se justifier, de trouver une excuse et de se faire passer pour une victime. Mais là il préférait paraître le plus con possible pour que son meilleur ami s’en veuille moins… Après tout c’était entièrement de la faute du Lowan si ce dernier était dans cet état ! Il ne grimaçait plus, son visage arrêtait de passer de la douleur au sourire idiot comme il aimait l’afficher. Maintenant il faisait son dur pour ne pas montrer qu’il avait mal, quoiqu’il se demandait pourquoi la morphine agissait si peu longtemps sur lui. Il allait encore déranger cette infirmière pour cette drogue dont il avait du mal à se passer depuis qu’il était arrivé ici. Finalement il prit sa décision et en serrant le poignet de son chevalier, il se pencha un peu vers lui et tenta de recroiser son regard.

    « C’est ma faute, et je le referais plus. »

    Il n’était pas tout à fait sûr de ce qu’il venait d’ajouter, se sentant parfaitement capable de recommencer une pareille connerie sans réfléchir. Le bouffon de service devait être parti aux toilettes lors de la distribution de cerveaux. Ou alors il s’était battu avec Michael dans le ventre de Grace, lui avait prit ses muscles tandis que son frangin lui volait sa cervelle. Ils auraient du naître siamois, ils auraient moins de problème. Un loup garou à deux tête, le monstre de Rheyjall ! Il cherchait visiblement quelque chose pour remonter le moral de son meilleur ami. Depuis le temps qu’ils se connaissaient tous les deux, Aaron détestait le voir comme ça. Elliott devait probablement s’en vouloir pour les blessures qu’avait subies son protégé. Il devait croire qu’il n’était plus à la hauteur, ce qui n’était absolument pas le cas. Il devait lui avoir sauvé la vie un bon nombre de fois déjà, et Aaron pouvait déjà lui être reconnaissant d’être là, en face de lui, de l’avoir trouvé avant toute sa famille, avant même son jumeau ! Le Lowan passa la main sur son ventre qui gargouillait. Ils ne lui ont presque pas donné de viande ici, et il mourrait de faim ! Il avait bien essayé de se transformer pour retrouver de la vigueur mais faire grossir ses muscles bien esquintés l’avait fait hurler de douleur. Il avait juste eu le temps de cesser la mutation et de reprendre entièrement forme humaine avant que l’infirmière ne débarque affolée et le gronde pour avoir déchiré ses bandages.

    Il n’avait pas réessayé, se sentant bien impuissant s’il n’arrivait pas à laisser sa vraie nature reprendre le dessus. Cependant il avait du mal à se retenir à cause du manque d’énergie et cette faim énorme qui lui changeait la vision. Maintenant, lorsqu’il voyait l’infirmière, il voyait une cuisse de poulet sur patte. La pauvre fille avait prit sa température et son pouls, inquiète, lorsqu’il s’est mit à baver. Non madame, il va très bien, il a juste très envie de vous manger une fesse. Le lycan se passa plusieurs fois la langue sur les lèvres et leva la tête vers le plafond d’une manière innocente. Il ressentait à quel point il avait besoin de viande en sentant des fourmis dans les dents. Il mourrait d’envie de se faire les crocs sur quelque chose, il avait terriblement faim !

    « Tout à l’heure, ils m’ont fait bouffé du brocoli. » se plaignit-il avec une grosse grimace, « J’ai tellement faim que j’ai commencé à grignoter mon lit. » Ils allaient être heureux, les infirmiers, quand ils verront les dégâts. Mais quelle idée de donner à manger des légumes, surtout aussi dégoûtants, à quelqu’un qui réclamait sans arrêt son pavé de bœuf, sa côte de bœuf, son filet de bœuf ? Il salivait déjà à l’idée de planter ses crocs dans un cheval et de manger ce dernier entièrement, dieu qu’il avait hâte de sortir de cet enfer ! Si sa tête ne le tournait pas autant, il aurait retenté une fuite. L’homme se rendit compte qu’il penchait de plus en plus son ami et qu’il était en train de tomber vers lui. Il se rattrapa de justesse comme un drogué puis reposa son regard sur Elliott, espérant des réactions plus favorables de ce dernier. S’il n’était pas dans cet état, il lui aurait déjà sauté dessus pour le taquiner comme un fou et lui donner des coups de coussin jusqu’à déchirer l’objet. Il en mourrait d’envie, d’ailleurs, ne serait-ce que pour faire sourire son ami le plus précieux. Il fallait vraiment qu’il le rassure et qu’il lui redonne confiance, quitte à faire semblant d’être moins amoché qu’il n’y paraît ! Cependant sans la morphine, il avait plus de mal à bouger car la douleur devenait presque insupportable. Surtout la morsure au cou, qui le brûlait de plus en plus comme si Tyler y avait injecté du venin avant de retirer ses sales canines.
Revenir en haut Aller en bas
https://rheyjall.forumsrpg.com
Elliott J. Blown

Elliott J. Blown

♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣
Godzilliott


I want your flesh!
Race : Lycan
Clan : Les rebelles
Âge du personnage : 24
Quartier habité : Reanguin district
Emploi : Ex-flic
Messages : 1402
Puissance : 299


Fiche d'identité
Race: Lycan
Boîte à paroles:
Caractéristiques de transformation:
L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Vide
MessageSujet: Re: L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott]   L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Icon_minitimeLun 20 Déc - 18:51

    Si Elliott s'était écouté, il aurait attrapé Aaron et l'aurait passé par la fenêtre, non pas pour l'y jeter, mais pour l'y tenir et l'exhiber à une foule imaginaire. Comme dans Le Roi lion. Le gamin malicieux avait laissé place un instant à l'homme qui commanderait un jour la rébellion, pour apaiser les tourments de l'un de ses fidèles soldats. Il aurait été facile de remettre les choses à leur place et de ne pas oublier que c'était Aaron qui souffrait le martyre dans son lit d'hôpital, et que le chagrin qu'Elliott imposait à son Rony étaient déplacés, mais le fils Lowan avait tout de même pris sur lui pour consoler son meilleur ami et lui remonter le moral. N'était-ce pas digne d'un grand chef ? En tout cas, c'était digne d'un grand ami ! Elliott mesurait sa chance de connaître un tel homme et d'être lié en amitié avec lui. Posséder quelque chose d'aussi précieux le rendait ordinairement heureux, cette fois-ci cela soulageait ses tourments. Il n'en restait pas moins honteux et en colère, mais cela devenait supportable... C'était ainsi, animés par une lueur de reconnaissance, que les yeux bleus d'Elliott se levèrent vers ceux d'Aaron quand ce dernier lui saisit la main en demandant pardon et en lui assurant que ça n'arriverait plus.

    Il s'agissait alors de savoir ce qui était véritablement arrivé à Aaron et qui l'avait mis dans un état comparable à une agression... d'ours. C'était les vampires, il en avait la conviction, mais Elliott, maintenant qu'il était un plus serein et contenait ses émotions, il voulait en savoir plus. Rony les avaient-ils provoqués ? Eux, lui avaient-ils tendu un piège ? Et surtout, tout cela aurait-il pu être évité si cette triple andouille avait eu son garde du corps sous la main ? Son absence aux côtés d'Aaron alors qu'il avait besoin de lui continuait de ronger Elliott... Il se demandait dans quelles circonstances il avait réussi à rejoindre l'hôpital dans son état. L'infirmière lui avait dit qu'un jeune homme l'y avait amené. Qui était ce bon samaritain ? Qu'il fut lycan ou humain, Elliott lui était tellement reconnaissant d'avoir sauvé Aaron, surtout quand lui n'avait pas su jouer son rôle de garde du corps. Jamais il n'aurait imaginé qu'il était redevable d'un vampire. Il n'éprouvait que de la haine pour cette race, c'était le mal incarné.

    Mais voilà... Avant que Rony ne lui contât ses mésaventures avec les vampires, il lui fit la plus terrible des révélations. Un scandale qui avait certainement retourné dans leurs tombes pourries des générations de loup-garous enterrés... On avait obligé ce pauvre Aaron à avaler... des brocolis ! DES BROCOLIS ! DES. BRO. CO. LIS. Quand les lycans remporteraient la guerre qui les opposaient aux vilaines sangsues, il y en aurait qui devraient rendre des comptes, à commencer par les responsables du menu de l'hôpital... C'était de véritables criminels de guerre ! Ils méritaient qu'on les bouffât sur le champ et si une infirmière avait été avec eux, Elliott lui aurait tranché la gorge avec ses dents et l'aurait servie en carpaccio à Aaron. BANG ! L'écran de la télévision disposée en hauteur dans un coin de la chambre venait de voler en éclat, Elliott avait attrapé une chaise pour la casser avec. Il était impulsif et légèrement, très légèrement, à cran. « Putain de brocolis de merde ! »

    Un peu de violence, ça faisait toujours du bien ! La télévision avaient moins pris pour les brocolis que pour tout ce qui était arrivé à Rony, malgré les apparences, mais que ça lui faisait du bien ! Il y avait une certaine satisfaction dans le regard d'Elliott. Il reposa la chaise à sa place et fit comme si sa réaction était tout à fait normale. « Ils veulent te tuer avec leurs légumes ou quoi ? Comme si tu avais besoin d'aide pour ça... Aller, tiens ! » Elliott sortit un morceau de saucisson sec de la poche au niveau de la poitrine de son uniforme de police. Ça venait du cœur ! C'était un présent de son boucher préféré et ce n'était pas n'importe quel saucisson, c'était un excellentissime saucisson ! Elliott l'avait sur lui comme ration d'urgence au cas où il eût une fringale soudaine et incontrôlable, pour éviter qu'il ne bouffât encore son chien ou ce qu'il aurait eu sous la main à ce moment là, et il ne l'aurait jamais cédé qu'à l'un de ses meilleurs amis. « Savoure, savoure ! » ajouta-t-il en tendant à Aaron son saucisson.
Revenir en haut Aller en bas
Aaron L. Lowan

Aaron L. Lowan

♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣
L'hyperactif chef de Meute


Attention les yeux !
Race : Lycan
Clan : Les rebelles
Âge du personnage : 25
Quartier habité : Easthan district
Emploi : Chef des lycans ; Étudiant
Messages : 1580
Puissance : 578


Fiche d'identité
Race: Lycan
Boîte à paroles:
Caractéristiques de transformation:
L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Vide
MessageSujet: Re: L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott]   L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Icon_minitimeLun 20 Déc - 23:24

[Je surkiffe trop de la mort tes posts. Je te l'ai déjà dit ?]

    Il le fixait, espérant de toute ses forces lui redonner un peu de moral et le consoler du mieux qu’il le pouvait. « Allez petit ‘Liott, regarde moi et rit » se disait-il en penchant un peu plus la tête en avant pour tenter de croiser le regard de son meilleur ami. Finalement, ce dernier releva lentement ses prunelles et le Lowan admira les quelques étincelles qui qualifiaient un état plus joyeux, déjà. Ce n’était pas encore l’étape qui précédait le fou rire, mais il allait finir par le rendre plus gai s’il continuait ainsi. Après tout il était vivant, presque en bonne santé et il ne gardera probablement pas de séquelles à vie, si ce ne sont une ou deux cicatrices. Il n’y avait donc pas de quoi s’énerver et encore moins s’alarmer ! Il était en sécurité, là, avec son garde du corps qui plus est. Que pouvait-il bien lui arriver ? Aaron lui affirma que ce genre de choses n’arrivera plus, mais lui-même savait qu’il n’avait lâché ces paroles seulement pour réconforter son ami. Il était parfaitement conscient d’être assez stupide pour retomber dans ce genre de piège. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il y avait habituellement quelqu’un derrière pour l’arrêter à temps. Cette fois là, il n’y avait personne, et il ne devait sa survie qu’au sadisme élaboré de ce tueur, ou de celui ou celle qui l’employait. Ils pouvaient toujours rêver. Jamais ils ne toucheront à un membre de sa famille ni à l’un de ses proches. Elliott, Eve et lui ne les laisseraient jamais faire ! Parfois, Aaron se demandait si son rôle n’était pas plus de protéger les siens lui aussi, que de prendre la relève ? Il avait été formé pour reprendre le flambeau mais sans son jumeau… Il n’était vraiment rien du tout.

    Sentant un peu de bonne humeur revenir entre eux, Aaron reprit de plus belles quelques plaintes. Cette fois, il ne chouinait pas à cause de la douleur mais plutôt à cause de ce qu’il avait mangé. C’est vrai que c’était sérieusement abusé. À chaque fois qu’il se retrouvait dans cet hôpital c’était la même chose, et il était certain que d’autres patients étaient mieux traités que lui ! L’infirmière qui lui avait apporté ce légume dégoûtant avait une autre assiette où le jeune homme avait pu renifler la viande facilement, mais ce n’était pas pour lui. En tant normal il aurait volé cette assiette, mais il n’en avait pas eu la force. Il commençait à avoir quelques soupçons sur cet hôpital, s’il n’était pas sous le contrôle de vampires… ? Il allait facilement passer sur ce petit détail, mais un vacarme du diable le figea.

    Aaron fixa Elliott, à moitié intimidé par cette vive colère qui venait d’éclater et les paroles de ce dernier. Les yeux écarquillés et la bouche entrouverte parce qu’il s’apprêtait à dire quelque chose dont il ne se souvient d’ailleurs plus, il referma doucement ses lèvres avant de laisser échapper un petit rire bref et nerveux.
    « C’est pas si grave, tu sais ? » fit-il d’une toute petite voix avant de rire à nouveau.
    D’accord, la situation n’était pas drôle, mais il ne pouvait pas s’en empêcher. Il avait retrouvé toute sa confiance, la surprise passée. Ce qu’il adorait avec son meilleur ami, c’est qu’il ne fallait pas l’emmerder. C’est la raison pour laquelle Aaron se plaisait à le faire à ses risques et périls. Le Lowan l’observa se calmer le plus naturellement du monde et commença un compte à rebours dans son esprit avant que quelqu’un ne débarque ici, alerté par le bruit. Il reposa doucement sa tête contre l’oreiller en sentant des vives courbatures faire souffrir son cou meurtri, mais tourna le regard vers son meilleur ami en le voyant trifouiller dans ses poches. À la vue de ce saucisson, le regard d’Aaron pétilla et il se lécha les lèvres malgré lui. Son ventre se mit méchamment à gargouiller mais lorsqu’Elliott lui tendit le morceau, le pitre fronça les sourcils et tenta vainement d’y résister.

    « J’veux pas mettre la vie de Puff X en péril. » répondit-il en se sentant quand même terriblement honoré d’avoir en face de lui LE saucisson d’Elliott, cette chose à laquelle il n’avait jamais eu droit de toucher, même en essayant de le lui chaparder pour rire. Aaron ne lutta pas longtemps contre l’énorme gouffre vorace qui lui servait d’estomac et qui mugissait de douleur devant la vue de cette charcuterie. Il redressa la tête et attrapa le morceau de saucisson des mains d’Elliott avec les dents. Désolé Puff, l’appel de la bouffe était trop fort. Il bougea péniblement un bras et leva seulement le poignet en penchant la tête en avant pour attraper le morceau entre ses doigts sans trop remuer les blessures de son avant bras, car il avait énormément de mal à bouger. Il commença à manger ce saucisson goulûment, comme s’il était affamé, en lançant entre deux bouchées un regard complice et rempli de gratitude à son meilleur ami.
    « P’tain, » lâcha-t-il la bouche pleine avant d’avaler pour continuer, « Qu’est-ce que je ferais sans toi, vieux ! »
    Il n’eut pas le temps de terminer que la porte s’ouvrit et le premier réflexe du lycan fut de planquer la nourriture sous la couette. Mais elles avaient l’œil vif, ces bêtes là, et c’était surtout très facile de deviner que le patient cachait de la nourriture quand il en avait encore plein dans la bouche. Aaron tentait d’avoir les joues le moins gonflées possible, il avala ce qu’il lui restait et ne put s’empêcher de tousser parce qu’il n’avait pas assez mâché. Un vrai gosse. On aurait dit un enfant qui niait avoir un chewing gum dans la bouche après avoir fait une bulle sous le nez de sa maîtresse. « Scronch, scronch, nan j’ai rien ! »

    « Monsieur Lowan, vous ne devez rien manger le temps que vos organes récupèrent un peu de sang pour bien fonctionner ! Donnez m… »

    Elle s’interrompit et poussa un cri de surprise en regardant la télévision explosée.

    « Qu’est-ce qu’il s’est passé ici ? »
Revenir en haut Aller en bas
https://rheyjall.forumsrpg.com
Elliott J. Blown

Elliott J. Blown

♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣
Godzilliott


I want your flesh!
Race : Lycan
Clan : Les rebelles
Âge du personnage : 24
Quartier habité : Reanguin district
Emploi : Ex-flic
Messages : 1402
Puissance : 299


Fiche d'identité
Race: Lycan
Boîte à paroles:
Caractéristiques de transformation:
L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Vide
MessageSujet: Re: L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott]   L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Icon_minitimeMar 21 Déc - 20:35

[Tu vas me faire rougir ! =P Mais merci, ça fait plaisir ! :D]

    Ah ! Puff X... Elliott adorait son petit chiot, mais en tant qu'animal de compagnie, pas en tant que potentiel encas, et il espérait sincèrement qu'il avait aussi bon goût que Puff IX qu'il ne connaîtrait pas le même sort que Puff, Puff II, Puff III, Puff IV, Puff V, Puff VI, Puff VII, Puff VIII et Puff IX et qu'il ne le croquerait pas sous un coup de faim inopportun. Mais il n'y avait pas de raison de s'inquiéter puisqu'Elliott avait pris des mesures et avait toujours sur lui quelque chose qu'il ne regretterait pas de grignoter en cas d'urgence, tel ce saucisson exceptionnel que lui avait mis de côté et vendu son charcutier en lui assurant qu'il était des plus délicieux. Avec ce saucisson d'urgence, Puff X n'avait rien à craindre ! Du moins, tant qu'Elliott ne s'en séparait pas, disons en l'offrant à un ami dans le besoin... Quoi, il l'a fait ? Alors du coup, Puff X pouvait être inquiet et n'avait qu'à espérer que son maître n'allait pas avoir trop faim en rentrant chez lui aux catacombes...

    Elliott voyait les yeux d'Aaron brûler de désir pour ce saucisson qu'il dressait devant lui. Comment résister à l'appel du morceau de chair que lui exhibait le policier, à cette odeur de gras qui devait lui chatouiller les narines et à ce goût salé qui n'attendait que sa langue ? Impossible ! La tentation d'Aaron était plus forte que tout scrupule et la bouche de ce dernier ne tarda pas à se saisir du saucisson d'Elliott. Entre deux avides goulées qui lui remplissait la gorge de cette jouissive saveur de cochon, le jeune affamé lançait des œillades complices et reconnaissantes à Elliott et celui-la lui rendait un sourire amusé et ravi. « Régale-toi ! », lui souhaitait Elliott en lui ébouriffant tendrement les cheveux pour l'encourager à savourer cette délicieuse gâterie. Cela faisait si plaisir au garde du corps de voir avec quel appétit son ami s'enfilait toute sa viande et il espérait qu'il y prenait sincèrement son pied.

    Mais un homme ne pouvait pas toujours offrir du plaisir à un ami sans que de temps en temps une femme fût dans les parages pour les y empêcher et une infirmière vint les interrompre en ouvrant soudainement la porte de la chambre et les surprendre en plein péché de gourmandise... Aaron cachait l'objet du délit sous ses draps, mais l'infirmière n'était pas née de la dernier pluie et lui rappela que son corps n'était pas en état de s'enfiler des cochonneries. Pendant ce temps, Elliott se surprit à penser que l'infirmière avait dû flairer l'odeur de son saucisson et qu'elle aussi espérait se le mettre en bouche. Tu peux toujours crever, c'est mon saucisson ! se dit Elliott en fronçant les sourcils et en menaçant du regard l'infirmière qui ne devait pas s'en rendre compte à faire ses remontrances à Rony, avant que lui-même ne se dît que finalement ce ne devait pas être pour ça qu'elle était venue et qu'en plus ce n'était plus vraiment son saucisson à lui, que si quelqu'un voulait le lui prendre il le tuerait, maintenant qu'il l'avait offert à Rony.

    Après avoir fait bouffé des brocolis à Aaron, après avoir interrompu ce dernier en pleine dégustation du saucisson d'Elliott, voilà qu'elle poussait un cri de surprise. Elle cherchait vraiment à le gonfler ? se demandait Elliott. En regardant dans la direction de ce qui émouvait l'infirmière, le policier vit la télévision dont l'écran était en miette. Il se souvint aussi que c'était lui le coupable. « Ah oui, ça... » Il répliqua la première chose qui lui passait par la tête : « La fenêtre était ouverte et un mousti... euh un canard... euh non une chauve-souris est rentrée dans la chambre à fond la caisse et s'est pétée la gueule sur la télévision. C'est vraiment con ces bêtes-là... Mais la situation est sous contrôle, il adorait dire que la situation était sous contrôle, je l'ai jetée dehors et j'ai fermé la fenêtre... », dit-il en vérifiant du coin de l'œil que la fenêtre était fermée pour corroborée son histoire. C'était le cas, mais il ne pouvait pas s'empêcher de trouver son histoire bancale. Qu'en était-il de l'infirmière ?
Revenir en haut Aller en bas
Aaron L. Lowan

Aaron L. Lowan

♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣
L'hyperactif chef de Meute


Attention les yeux !
Race : Lycan
Clan : Les rebelles
Âge du personnage : 25
Quartier habité : Easthan district
Emploi : Chef des lycans ; Étudiant
Messages : 1580
Puissance : 578


Fiche d'identité
Race: Lycan
Boîte à paroles:
Caractéristiques de transformation:
L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Vide
MessageSujet: Re: L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott]   L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Icon_minitimeJeu 23 Déc - 0:58

    La saveur salée et nourrissante de ce saucisson mélangée à la faim immense que son estomac lui faisait ressentir, lui donnait l’impression d’être en train de dévorer le meilleur pêché qu’il n’avait jamais goûté. Il se faisait les dents sur quelque chose de bien solide en même temps et il ressentait un bien fou à chaque fois qu’il mâchouillait et qu’il avalait ce qu’il avait en bouche. Lorsque l’étudiant leva les yeux sur le policier, c’est tout juste s’il ne voyait pas deux grandes ailes blanches dans son dos qui lui confirmerait qu’effectivement, Elliott était un miracle divin. En plus, cette charcuterie était particulièrement savoureuse bien qu’elle agrandissait davantage l’appétit du Lowan. « Régale-toi », lui disait son meilleur ami. Et Aaron n’avait plus aucun état d’âme pour le pauvre petit Puff X qui, s’il savait, se cognerait la tête contre les fenêtres pour tenter de fuir à toutes jambes. Ah il est clair que si Elliott mangeait son chien, l’étudiant s’en voudrait quand même. Mais dans ce genre de circonstance, offrir un saucisson à Aaron avait un effet encore plus intense que de donner des smarties à un enfant gourmand à seize heure de l’après midi. Mais comme à chaque fois qu’on offre des friandises à gamin, il faut toujours que sa mère débarque d’on ne sait où pour les lui confisquer avec toujours la même excuse « Pas de bonbon avant de manger ! ». Ridicule. Après avoir timidement souri à son meilleur ami lorsqu’Elliott lui ébouriffa les cheveux – à noter qu’Aaron déteste normalement ça mais qu’il ne peut pas lever le bras, c’est con – une saleté d’infirmière débarqua de son allure dévastatrice et les seringues en guise d’armes à sa ceinture, prête à dégainer.

    « Oh non, v’la l’infirmière Loïïïc ! » plaisanta le gai-luron la bouche pleine et d’une voix faussement terrorisée avant d’avaler tout ce qu’il avait dans la bouche et de tousser pour ne pas avoir prit le temps de tout mâcher. Ce n’était pas le nom de cette jeune fille, enfin il valait mieux pour elle, mais l’homme s’amusait à appeler toutes les infirmières comme cela. Pour lui, il n’y avait pas d’infirmière douce, il les craignait toutes et se plaignait à chaque fois qu’on lui piquait une fesse. La seule avec qui il ne faisait pas sa grosse doudouille, c’était sa mère. Il faut dire que Grâce est particulièrement délicate dans ses gestes, pas comme cette brute ! – À noter aussi qu’Aaron aime traiter de brute avant d’avoir testé. Et il dit ‘aie’ avant d’être piqué, aussi.

    L’étudiant se retint de sourire lorsque son chevalier donna une excuse totalement ridicule et très mal tournée, il leva cependant les yeux au ciel et, lorsqu’il sentit le regard de la jeune femme sur lui, fit mine d’acquiescer gravement.
    « Vous en faites pas, elle s’est relevé, l’a remercie puis s’est envolé. Vous devriez aller vérifier à l’étage si elle n’est pas allé péter d’autres télés, on sait jamais. »
    Il cassait vraisemblablement le mensonge d’Elliott mais de toute manière, à voir le regard noir de l’infirmière, cette dernière ne le croyait déjà pas. Aaron toussota une dernière fois en sentant sa gorge se calmer pour de bon. Il tenait toujours fermement ce morceau de saucisson qu’il lui restait et son estomac émit un gros gargouillis d’une élégance vraiment très rare – Un peu comme le bruit de quelques bulles d’air dans de la gelée de groseille. En fait, Aaron avait l’impression que son estomac n’allait pas tarder à lui sortir par la gorge, sous la forme d’un petit diable affamé, et qu’il allait s’attaquer à cette femme pour la dévorer crue. Bizarrement, cette scène dans son esprit ne lui paraissait absolument pas surprenante. Elle aurait pu se dérouler réellement qu’il n’aurait pas été choqué le moins du monde. La femme leur lança une menace à propos d’argent, de la télévision, mais Aaron ne l’écouta pas, trop occupé à regarder Elliott d’un air niais en serrant le morceau de charcuterie parce qu’il n’était pas prêt de l’abandonner. Un cadeau pareil de son meilleur ami, il allait le savourer jusqu’à la dernière bouchée !

    « Donnez moi ça. PAS de nourriture après les transfusions qu’on vous a faites ! »

    Il tressauta lorsqu’elle releva brusquement la couette et qu’elle découvrit le saucisson. Là, elle se mit à râler comme quoi c’était de la viande en plus, et que c’était franchement mauvais pour lui. C’était certain, elle avait été envoyée par le diable pour lui pourrir la vie ! De la viande, mauvais pour la santé d’un loup-garou, on aura tout vu ! L’étudiant poussa un grognement de chiot qui râle avant de donner un bref coup de poignet vers la gauche afin d’envoyer le morceau de saucisson à Elliott. Ce petit geste tira en même temps une grimace de douleur sur son visage boudeur et il tira gracieusement la langue à ce bourreau à mamelles qui se tournait maintenant vers son ami en prétextant que sa présence ici était maintenant malvenue. Aaron en profita aussitôt pour donner un petit coup de tête dans l’électrocardiographe relié à son cœur par les petits patchs collés sur sa poitrine sous ses pansements. La machine commença à déconner sous le choc et des petits « Biiiiip » retentirent. Aaron plongea alors la tête sur son oreiller et ferma les yeux sans bouger d’un pouce et en coupant sa respiration. Croyant qu’il faisait un arrêt cardiaque, l’infirmière se précipita dehors pour aller chercher un médecin. À peine eut-elle tourné le dos que l’étudiant agrippa le poignet de son ami avec un sourire mesquin sur le visage.

    « Viens on s’casse ! »

    Son autre main tenta maladroitement d’arracher les patchs sur sa poitrine mais il n’arrivait pas glisser ses doigts sous les bandages. Tant pis, il commença à couper les fils avec les dents tandis qu’il redressait difficilement la poitrine, espérant que son ami allait l’aider parce qu’il ne savait pas s’il parviendrait à se relever tout seul. Aaron ou l’art de se fourrer impulsivement dans les gros ennuis.
Revenir en haut Aller en bas
https://rheyjall.forumsrpg.com
Elliott J. Blown

Elliott J. Blown

♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣
Godzilliott


I want your flesh!
Race : Lycan
Clan : Les rebelles
Âge du personnage : 24
Quartier habité : Reanguin district
Emploi : Ex-flic
Messages : 1402
Puissance : 299


Fiche d'identité
Race: Lycan
Boîte à paroles:
Caractéristiques de transformation:
L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Vide
MessageSujet: Re: L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott]   L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Icon_minitimeMar 4 Jan - 0:01

    Elliott entendit son protégé appeler Loïc l'infirmière et se dit donc tout naturellement que c'était son nom. Ce n'était pas terriblement charmant comme nom ça, mais de toute façon l'infirmière ne correspondait pas à celles qui peuplaient les fantasmes de notre policier. Pour lui, une infirmière digne de ce nom était une magnifique créature avec un uniforme sexy, de longues jambes et des pastèques dans le soutien-gorge, et surtout elle était douce et aimable, c'était des comme ça qu'il en voulait lui ! Hélas, la réalité n'était pas comme dans les rêves les plus coquins de ce cher Elliott et l'infirmière Loïc ne lui faisait guère d'effet si ce n'était de l'importuner par sa présence. En plus, pour qui se prenait-elle à embêter les gens qui mangeaient tranquillement leur saucisson ou exploser tout aussi tranquillement leur télévision ? Non, décidément, Elliott n'avait aucune estime pour l'infirmière Loïc et ne se ferait pas prier pour lui donner quelques claques... Qu'elle le titillât un peu, pour voir !

    Après qu'Elliott eût raconté sa magnifique histoire plus ou moins crédible de chauve-souris qui était passé par la fenêtre pour casser la télévision, Aaron confirma sa version et ajouta que la chauve-souris s'attaquait peut-être à d'autres étages en conseillant à l'infirmière d'aller y jeter un œil. Elliott se dit que c'était une brillant façon de se débarrasser de la nurse et à son tour, il soutint son ami : « C'est peut-être une serial TV killeuse ! », improvisait-il. Cependant, malgré la réunion de leurs deux intelligences, Aaron et Elliott ne semblaient pas arriver à leur fin puisque l'infirmière n'avait pas l'air de les croire... Pire, elle avait deviné que c'était eux les responsables et leur râlait dessus en prévenant que la télévision leur serait facturée, ce à quoi répondit : « Olaaaalaaaaaa ! Je te la rembourserais alors maintenant t'arrête de nous... Il s'arrêta avant de devenir vraiment impoli. Je veux dire, oui désolé je vous la rembourserai... »

    Elliott récupéra sa charcuterie, la réceptionnant après qu'Aaron le lui eût jeté parce que la maudite infirmière Loïc avait décidé de lui dérober. « Teuh... Mais.. VOLEUSE ! » s'énervait le garde du corps en rangeant ce qui lui restait de saucisson dans sa poche. L'infirmière ne se laissa pas impressionner et demanda à Elliott de partir. Il dérangeait le patient, qu'elle lui disait. Tout ça parce qu'il avait refait le menu et la déco ? Elle était gonflée celle-la ! Elliott était prêt à la bouffer. Oui, carrément. C'était qu'il ne fallait pas trop l'embêter, le loulou, surtout quand, après tout, infirmière sexy ou pas, on n'était qu'un morceau de viande comme un autre. Il suffisait de se jeter sur elle, de lui tourner la tête sur le cou jusqu'à que ça craque... Avec Rony, ils mangeraient les parties charnues et mettraient les restes ni vus ni connus sous le lit. Problème réglé !

    Heureusement, parfois, les choses étaient bien faites. Elliott ne put pas mettre son plan à l'œuvre car Aaron en avait un encore pire qu'il mettait à exécution. L'impulsivité de l'un annulait celle de l'autre. En effet, il réussit d'une manière qui échappait à Elliott à faire croire qu'il avait un problème cardiaque ou quelque chose comme ça qui affolaient les machines qui étaient reliées à lui. Cela fit partir l'infirmière qui en profita pour aller chercher de l'aide. Ensuite, Aaron lui tirait le poignet pour qu'il l'aidât à s'enfuir. Lorsqu'il le vit grignoter les fils pour s'en libérer, il se dit qu'Aaron se surpassait en connerie et cela le mit à nouveau en colère contre lui. « Mais bien sûr qu'on s'casse... MAIS T'AS VU TON ÉTAT GROS CRÉTIN !» Elliott l'aurait bien frapper, plus ou moins gentillement, pour le remettre à sa place, mais pas quand il était blessé, alors il se contenta de lui faire une pichenette du doigt sur le nez d'Aaron. « Ça suffit les conneries Rony... »
Revenir en haut Aller en bas
Aaron L. Lowan

Aaron L. Lowan

♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣
L'hyperactif chef de Meute


Attention les yeux !
Race : Lycan
Clan : Les rebelles
Âge du personnage : 25
Quartier habité : Easthan district
Emploi : Chef des lycans ; Étudiant
Messages : 1580
Puissance : 578


Fiche d'identité
Race: Lycan
Boîte à paroles:
Caractéristiques de transformation:
L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Vide
MessageSujet: Re: L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott]   L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Icon_minitimeMer 5 Jan - 23:36

    Il pouffa bêtement de rire au surnom ridicule que donna Elliott à la chauve souris suicidaire et imaginaire qui, d’après leurs dires, était venu se casser la figure sur l’écran de télévision d’une force aussi incroyable qu’une chaise qu’on aurait malencontreusement lancé dessus. Malgré l’incroyable complicité qui unissait les deux hommes et qui mériterait quand même s’être récompensée par un peu de crédibilité, cette tortionnaire d’infirmière décida de râler après le visiteur. Aaron leva innocemment les yeux au plafond lorsqu'il entendit son ami lui répondre sur un ton agacé et s’interrompre avant d’être malpoli. Tout ça pour une télévision ! Même si c’était l’une des seules distractions qu’Aaron possédait dans cet hôpital lorsqu’il était seul et que voir la machine en morceau lui promettait de longues heures d’ennuis. Enfin l’un de ses frères, voire peut-être les deux, allaient bien finir par lui rendre visite ! Et l’homme savait que si c’était Michael, ce dernier resterait à ses côtés jusqu’à ce que l’aîné des Lowan sorte de l’hosto. Leur sollicitude était particulièrement incroyable lorsqu’elle concernait l’autre. Son jumeau allait être tellement triste quand il le verra dans cet état… Si Aaron avait hâte de le voir, il ne pouvait pas s’empêcher en revanche d’éprouver un pincement pour l’inquiétude qu’il allait causer à sa moitié.

    Cependant il se reprit bien vite, car il commençait à y avoir de l’action autour de lui. Même blessé, il se passait des choses autour de lui, quelle vie de folie ! Le pitre regarda son ami perdre légèrement patience. Il le voyait non seulement parce qu’il savait qu’Elliott était parfaitement capable de se lever, d’en mettre une à cette femme et de lui hurler dessus ensuite : « MAIS EST-CE QUE JE CRIE, MOI ? » Et puis Aaron le connaissait très bien pour reconnaître les moments où son meilleur ami se mettait en colère, malgré toutes les protestations de ce dernier. Toujours calme, mon cul ouais ! Seconde moins dix avant l’impact, le Lowan décida de réagir avant que son chevalier ne se mette dans des gros ennuis et ne mange cru cette infirmière. Non pas que ça le dérangeait particulièrement, mais au cas où quelqu’un les surprenne ou bien qu’il y ait une caméra dans cette chambre. Il prit le dessus sur la réaction de son ami et se cogna la tête contre la machine pour la détraquer. C’était fragile, mais les médecins ne devaient pas avoir l’habitude que les malades frappent dessus pour faire croire à leur mort. Après les ‘bip’ continus, la femme parti chercher de l’aide à l’extérieur de la pièce et le gai-luron en profita pleinement pour se libérer des liens qui le retenaient à cette satanée machine. Libre, il était bientôt liiibre ! Ses yeux pétillaient, et il mordillait les fils rageusement, en même temps il se faisait les dents et mangeait le plastique sans s’en rendre compte. Il s’imaginait qu’il arriverait presque à se mettre debout, qu’Elliott l’aiderait et, qu’ensemble, ils passeraient par la fenêtre et s’enfuiraient à la vitesse de l’éclair ! Trop bon comme plan, digne d’un futur chef. Il l’exposa à son meilleur ami en se préparant d’avance à ce que ce dernier l’aide à se relever et puis… rien.

    « Crétin toi-même eh, patate ! » répliqua Aaron du tac au tac avant de mordre le doigt qui s’approcha de son nez en poussant un « argnnn ! ». Prends-ça, vilain garçon ! Il ne mordit pas fort, juste assez pour provoquer son ami et l’empêcher de lui donner sa redoutable pitchenette. Le pitre souffla ensuite, déçu que son plan ne soit pas si cool qu’il n’y paraissait. Mais que faire alors ? Les gens allaient revenir, et ils allaient se faire rudement bien remonter les bretelles. Et pire encore, ils allaient peut-être demander à Elliott de partir ! Aaron devait lutter pour résister à la pulsion de mordre le bras de son meilleur ami et de ne lâcher prise que lorsqu’il sera certain que ce dernier avait le droit de rester. Il redevint sérieux un court instant, très court, juste assez pour lâcher à son meilleur ami.
    « Reste avec moi, il faut que je te parle. »
    Aaron devait absolument lui parler de l’importance cruciale qu’il y avait à ne rien dire aux autres rebelles, et SURTOUT PAS aux parents ! Il hésitait encore à lui dire qui était l’auteur de son état. Il allait probablement le faire, mais fera promettre avant à son ami de ne rien entreprendre de risqué, d’inconscient et de dangereux envers Tyler. Parce qu’Aaron avait fait une connerie qu’il commençait à regretter, alors il ne tenait certainement pas à ce que son meilleur ami en fasse autant ! Qu’est-ce qu’il ferait, sans Elliott ? Le garde du corps faisait partie de la famille, à force de passer du temps avec lui. Il était le grand frère des jumeaux, et leur protecteur, et lui aussi reprendra le flambeau, plus tard. Il fut interrompu dans ses réflexions par ces silhouettes qui déboulaient vers lui avec dans les mains ces deux petites choses rectangulaires que l’on nommait défibrillateur.

    « Olala fausse alerte ! J’ai ressuscité ! » s’exclama-t-il en repliant les genoux devant lui. Il vit passer l’infirmière qui lui expliqua sur un ton redoutablement agacé que la petite machine qui écoutait son cœur à coté n’était pas un jouet, tandis que les autres médecins repartaient avec leurs jouets. Mais elle, elle était toujours là. Cette saloperie pour qui Aaron avait du abandonner ce merveilleux saucisson sinon elle allait le lui voler. Il était certain qu’elle le voulait pour le dévorer en catimini dans un coin tranquille de l’hôpital, quelle goulafre ! Il n’écoutait même plus ce qu’elle lui disait, se contentant de lui sourire bêtement comme l’enfant idiot qu’il imitait à la perfection. Ce sourire terriblement agaçant qu’il faisait un peu trop souvent à Elliott pour se moquer de lui et qui voulait dire : « Cause toujours, tu m’intéresses. » Une fois qu’elle eut compris qu’elle avait affaire à deux imbéciles, elle poussa un long soupir, leur affirma qu’ils allaient avoir des ennuis puis elle sortit précipitamment, ayant probablement hâte de quitter les deux énergumènes qui cassent tout. S’ils continuaient, elle appellerait les policiers, avait-elle dit avant de les quitter. Et Aaron failli lui répliquer qu’elle pouvait toujours essayer puisque son meilleur ami avait cette profession, mais il évita de mettre ce dernier dans la galère. Voilà, la tornade était passée. Ils allaient bien tous les deux, aucune séquelle, juste ces satanés fils qui avaient été raccrochés sur le torse de l’homme par l’infirmière. Aaron recommença à les mordiller pour les enlever, se disant que ça ne lui sert absolument à rien. De quoi avaient-ils peur, qu’il fasse une crise cardiaque ? Mais Aaron était en pleeeeeeine forme !
Revenir en haut Aller en bas
https://rheyjall.forumsrpg.com
Elliott J. Blown

Elliott J. Blown

♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣
Godzilliott


I want your flesh!
Race : Lycan
Clan : Les rebelles
Âge du personnage : 24
Quartier habité : Reanguin district
Emploi : Ex-flic
Messages : 1402
Puissance : 299


Fiche d'identité
Race: Lycan
Boîte à paroles:
Caractéristiques de transformation:
L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Vide
MessageSujet: Re: L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott]   L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Icon_minitimeMar 11 Jan - 20:34

    Mais que croyait-il ce bouffon ? Qu'il pouvait se jeter par la fenêtre et survoler les toits de Rheyjall pour rejoindre tranquillement son lit universitaire comme si de rien n'était ? Que son garde du corps allait l'applaudir en chantant un hymne émouvant à la gloire de son invincible protégé ? Qu'on allait raconter ses exploits dans le journal et qu'on publierait sa photo pour que les gent pussent l'admirer en se touchant ? Que ses bobos n'étaient que des égratignures qui allaient gentillement devenir de belles et sexys cicatrices de guerre ? Qu'un lit d'hôpital et des soins médicaux étaient indignes du grand Aaron Leo Lowan parce qu'un super-héros tel que lui pouvait aisément s'en passer ? Qu'il était né sur la planète Krypton et que personne ne le reconnaitrait derrière sa paire de lunettes ? Quoiqu'il pût croire, c'était n'importe quoi et Elliott n'avait aucune intention de l'y laisser faire.

    Elliott venait de remettre les pieds d'Aaron sur Terre, ou du moins il avait essayé, avec pour principaux arguments une injure et un attentat à la pichenette sur le nez. Ce à quoi son contradicteur lui répliqua un inévitable toi-même doublé d'une insulte tuberculeuse ; aguerri à un tel niveau d'argumentation, le futur chef de la rébellion n'eut aucun mal à esquiver la pichenette d'Elliott, en saisissant de son habile dentition le doigt belliciste du garde du corps ; rien de bien mordant, la confrontation restait amicale. Pas qu'il eut mal, mais plutôt qu'il fut surpris, Elliott dit « Ouille ! » en grimaçant. Ah Rony, donnez-lui un saucisson et il vous mange le bras ! se dit le petit Blown qui ne l'avait pas vu venir avec ses grandes dents. Il retira sa main et essuya la salive en frottant son doigt sur la chemise de son uniforme de policier, lui faisant une petite tâche humide et peu élégante.

    Finalement, Aaron reprit son sérieux. Elliott put le deviner sur le visage de son protégé bien avant que ce dernier ne lui eût dit quoique ce soit. Il y avait ce petit quelque chose dans le regard du jeune Lowan qui rappelait au garde du corps qu'il n'avait pas qu'affaire à un clown qui le faisait rire ou râler. Un quelque chose qui avait le don de capter l'attention d'Elliott et d'oublier les émotions qui l'accaparait pour se recentrer sur l'essentiel. C'était pour cela qu'il se fit une priorité de rester auprès d'Aaron quand ce dernier lui demanda de ne pas le quitter. Il mourrait plutôt que de se laisser mettre à la porte de l'hôpital ! Aaron avait des choses à lui dire et lui-même avait des choses à lui demander. Il ne savait pas encore comment un "ours" avait pu le mettre dans cet état et malgré toutes leurs divagations, il ne le perdait pas à l'esprit. Il avait fait une erreur dont il ignorait tout mais qui avait coûté à son protégé. Elliott s'estimait responsable et avant d'en payer le prix, il voulait absolument en savoir davantage.

    Mais l'infirmière j'embête-les-gens-tout-en-n'étant-pas-sexy-car-je-m'appelle-Loïc revint dans la chambre accompagnée de ses amis empêcheurs de tourner en rond. Impossible qu'ils missent Elliott à la porte, il se serait arraché un bras, pour leur taper dessus avec, plutôt que de laisser tomber son ami ; on n'aurait jamais su l'y contraindre ! On leur fit la leçon en leur expliquant bien des choses qui rentraient par une oreille et ressortaient par l'autre, Elliott imitant le sourire cause-toujours-tu-m'intéresses d'Aaron qu'il connaissait très bien vu le nombre de fois où il avait dû lui-même le supporter ! Quand les deux amis fussent enfin seuls, Elliott s'assit au bord du lit au côté de son ami, hésitant à lui prendre la main. Il s'apprêtait à enfin lui demander des explications... mais Aaron s'était remis à bouffer ses fils. « T'es incorrigible... » soupira Elliott qui se mit à rire... Le garde du corps se dit qu'il ne devait plus laisser cet imbécile se mettre en danger, il lui manquerait trop s'il le perdait.
Revenir en haut Aller en bas
Aaron L. Lowan

Aaron L. Lowan

♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣
L'hyperactif chef de Meute


Attention les yeux !
Race : Lycan
Clan : Les rebelles
Âge du personnage : 25
Quartier habité : Easthan district
Emploi : Chef des lycans ; Étudiant
Messages : 1580
Puissance : 578


Fiche d'identité
Race: Lycan
Boîte à paroles:
Caractéristiques de transformation:
L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Vide
MessageSujet: Re: L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott]   L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Icon_minitimeMer 12 Jan - 4:27

    Blah blah blah. Le miraculé poussa un profond soupir lorsque l’infirmière tenta de leur faire la morale, à son ami et à lui. Qu’est-ce qu’ils s’en fichaient ! Aaron voyait bien à l’air hagard de son chevalier que ce dernier était aussi intéressé que lui par ce qu’elle disait. C’est probablement ça qui dut l’énerver, entre autres. Une fois qu’elle eut enfin compris qu’elle n’obtiendrait rien d’autre d’eux que des réponses idiotes et des airs tout aussi idiots, elle quitta la pièce en râlant, chose qu’Aaron l’avait toujours vu faire depuis qu’il était arrivé ici. Soit il avait un don pour agacer les gens, soit elle ne l’aimait véritablement pas, soit c’était une râleuse professionnelle avec tous les gens. Mais à bien y réfléchir, il s’en fichait totalement, et lorsque la porte se referma, toute son attention était posée sur la silhouette de son ami. Bon, les voilà tous les deux calmés, silencieux, certainement apaisés. L’étudiant attrapa les fils avec ses dents, tentant de les décrocher comme il le pouvait car ça le démangeait au niveau du torse et il trouvait ça désagréable. Et puis c’était une bonne activité pour lui qui n’arrivait pas à rester en place. Mieux valait mordiller ça que d’essayer de sortir du lit pour appeler ensuite au secours une énième fois. Il réussit à retirer l’un des patchs, mais ne parvenait pas à enlever les autres collés. La voix de son meilleur ami le tira cependant de cette activité fondamentale, et il leva vers lui un regard un peu déçu.

    « Mais ça me gratte. Tu voudrais pas me les enlever ? »

    Le fait que ces patchs reliés par des fils soient collés sur son torse en dessous de son bandage n’arrangeait pas les choses. D’ailleurs, son épaule gauche s’était légèrement remise à saigner, car une légère tâche rouge commençait à apparaître. C’était bon signe, ça voulait dire que ses globules rouges étaient en pleine action et il récupérait du sang. Peut-être même que le visage d’Aaron avait repris un peu de couleur depuis le moment où il était arrivé ici. Un petit rire le fit lever les yeux vers son meilleur ami. Il n’y a pas à dire, même si le pitre adorait mettre en colère son frère de cœur, il préférait largement le voir rire. C’était comme une chaleur qui le traversait parce qu’il se disait qu’il avait réussi à le détendre un peu et à dédramatiser la situation. Lui-même se sentit alors beaucoup plus à l’aise et afficha un sourire amusé en observant toujours le visage d’Elliott, lui parlant du simple regard et lui affirmant ; « C’est bon de te voir comme ça. » Un visage amical et souriant comme celui du garde du corps était plus que réconfortant après l’épreuve que venait d’endurer Aaron, et ce dernier sentait qu’il en avait terriblement besoin. Essayer de toujours prendre les choses à la légère et avec amusement, il savait faire, mais c’était tellement plus facile et agréable quand un rire ou même un simple visage joyeux nous y aidait. Là, il était certain de ne pas craquer et de réussir à tenir la face. Grâce à Elliott.

    Voyant que le visiteur s’était assis sur le bord du lit, Aaron se redressa très légèrement et tenta de bouger son popotin vers le sens opposé afin de laisser plus de place à son ami. Il retint de justesse une grimace lorsqu’il força sur ses bras, mais réussit quand même à se coller contre le bord. Il laissa retomber sa tête sur l’oreiller, soupirant et perdant légèrement de sa joie. Ils étaient seuls, et il avait envie de parler à Elliott. De rire avec, de pleurer s’il le fallait. En fait, il se rendait compte à quel point il regrettait ce qu’il avait fait, et comme il aurait mal de ne plus jamais pouvoir parler à ses trois frères. De ne plus revenir à la maison le week-end, de ne plus voler des crêpes le dimanche matin en embrassant sa mère, de se faire gronder par son père parce que le directeur l’a appelé au sujet de fabuleuses réjouissances qu’Aaron lui apportait (ahem), d’empêcher Axel d’aller se coucher un soir de la semaine et de passer la soirée à rire et à boire avec Michael, lui et Elliott lorsque ce dernier n’était pas de service. (Enfin, même de service il venait, parfois.) De ne plus aller chercher son petit frère à sa faculté avec des pâtisseries chaudes, de ne plus débarquer au commissariat de police, entre deux agents qui les ont cueillis, Michael et lui, en train de tagger les murs d’un des bâtiments d’Alavan, et d’être confiés tous les deux aux soins de l’agent Blown qui se charge normalement de les punir mais qui le fait à sa manière. De ne plus passer les neuf dixièmes de son temps avec son jumeau qu’il aime tant, sa moitié indispensable avec qui il fera obligatoirement sa vie. Aaron pouvait bien se permettre quelques faiblesses. Il n’était pas obligé de garder une allure fière et chevaleresque car son petit frère n’était pas là. Ni un caractère arrogant ou stupide puisqu’il n’y avait personne d’autre. Juste Elliott. Le seul, avec Michael, avec qui il pouvait se permettre d’être un peu moins fort, car il en avait grandement besoin, surtout en ce moment. Il garda la tête tournée vers lui, profitant de ce silence reposant pour se calmer. Il se doutait bien cependant que son hyper activité allait très vite ressurgir, chassant le Aaron désolé, sérieux et triste qui venait de s’emparer de son corps en cet instant.

    « Liott ? » appela-t-il, simplement pour être sûr d’avoir son attention, ou bien pour le prévenir qu’il allait parler, « Je veux bien répondre à toutes tes questions. Mais j’ai besoin que tu me promette quelque chose, avant. » - Il tenta de se redresser un peu, ou du moins de lever un peu son oreiller parce qu’il n’aimait pas tellement être allongé trop longtemps.
    « Il faut que tu ne parles de ça à personne. Pas même à papa, ou à Vévette. Tu me le promet ? »
    C’est de ses erreurs que l’on apprend le mieux, dit-on. Ce n’était donc pas la peine d’en rajouter une couche en mettant les autres rebelles au courant, histoire qu’Aaron puisse ne pas passer pour la honte des Lowan, ne pas perdre la confiance de son père et risquer d’être surveillé beaucoup plus souvent. Michael risquait aussi de s’en prendre plein la tête, Aaron voyait parfaitement une grande majorité des gens dire à son jumeaux « Pourquoi tu ne l’en a pas empêché ? ». C’était ridicule mais logique, à chaque fois que l’un faisait quelque chose, l’autre était forcément concerné. Quelques secondes plus tard, les yeux du Lowan dérivèrent lentement sur le bassin de son meilleur ami. Non, il ne le mâtait pas et ne cherchait pas à observer sa virilité. Il fixait plutôt la poche où il avait clairement vu Elliott ranger le saucisson un peu plus tôt : « Je peux en ré-avoir, dis ? » demanda-t-il en relevant les yeux vers son ami et en claquant la langue sur ses dents pour se réapproprier la douce saveur de la charcuterie sur laquelle il avait pu se faire les dents un peu plus tôt. Il ne savait pas s’il l’avait trouvé délicieuse parce qu’elle l’était réellement, ou bien parce que c’était un privilège de pouvoir mordre dans les réserves de son meilleur ami. Dans les réserves de charcuterie, bien sûr. Enfin je parle du saucisson d’Elliott ! … Oh et puis zut.


Revenir en haut Aller en bas
https://rheyjall.forumsrpg.com
Elliott J. Blown

Elliott J. Blown

♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣
Godzilliott


I want your flesh!
Race : Lycan
Clan : Les rebelles
Âge du personnage : 24
Quartier habité : Reanguin district
Emploi : Ex-flic
Messages : 1402
Puissance : 299


Fiche d'identité
Race: Lycan
Boîte à paroles:
Caractéristiques de transformation:
L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Vide
MessageSujet: Re: L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott]   L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Icon_minitimeVen 14 Jan - 1:22

    Évidemment que cet imbécile d'Aaron lui manquerait s'il le perdait ! C'était d'ailleurs un peu faible pour décrire ce qu'il ressentirait, il serait sans doute complètement détruit. Elliott avait voué son existence à ses deux protégés qui étaient également ses précieux meilleurs amis ; Rony et Miky étaient définitivement les hommes de sa vie. Il estimait bien plus cette amitié que n'importe laquelle de ses autres relations, fût-elle amoureuse ; les maîtresses, les soupirants, les flirts, les petits copains ou les petites amies ne valaient rien pour Elliott parce que son cœur était déjà pris. Même s'il n'était pas capable de le dire de peur de les perdre comme il en avait déjà perdu un, ils étaient comme ses petits frères ; lui qui n'avait pas voulu être adopté, parce qu'il ne voulait pas qu'on remplaçât ses parents, s'était vu offrir une paire de frangins par la force des choses. L'orphelin qu'il était savait ce que ça faisait de perdre un membre de sa famille et cette idée qu'ils pussent disparaitre lui était insupportable. Il sacrifierait mille fois sa vie pour ne pas avoir à la continuer sans eux.

    Les angoisses d'Elliott concernant les frères Lowan ne l'empêchaient pas de pouvoir apprécier le moindre instant en leur compagnie, surtout quand l'un d'eux le faisait rire comme le faisait à cet instant Aaron qui grignotait ses fils comme un rongeur et lui levait un regard déçu quand il se rendait compte que le policier se moquait de lui. Ça le grattait, lui disait le fils Lowan ; Elliott dut mettre sa main sur sa bouche pour étouffer un fou rire ; mais qu'est-ce que t'es bête mon pauvre Rony se disait-il. Il se rendit compte que sa joie était contagieuse puisque son hilarité amusait Aaron qui lui souriait, semblant satisfait de voir son ami de bonne humeur. Elliott avait envie de se relever, de lever les bras en V et de lui faire une déclaration du genre je mourrais pour protéger ton sourire... mais bien entendu, il se retenait de faire un truc aussi niais qui lui aurait sans doute valu quelques moqueries. Il se contenta de le fixer et de laisser Aaron deviner dans son regard combien il était important pour son garde du corps.

    « Je ne peux pas te promettre quelque chose comme ça », soupira Elliott d'un ton désolé, la joie de vivre s'étant échappé de son visage qui s'était paré de traits plus sérieux. L'ambiance bonne enfant avait disparu et les deux hommes avaient tous deux un regard plus grave. Il y avait une sorte de mélancolie dans l'air qui venait d'Aaron et qui attristait par empathie son garde du corps. Qu'est-ce qu'il y a ? semblait s'inquiéter Elliott. Ce dernier ne pouvait pas promettre qu'il pourrait cacher quelque chose au père Lowan s'il ne savait pas ce dont il s'agissait. Un autre meilleur ami aurait pu lui promettre n'importe quoi pour briller à ses yeux, mais ce n'était pas le genre d'Elliott qui préférait se faire détester par Aaron que de garder un secret qui pourrait lui coûter cher. « Je verrai selon ce dont il s'agit », ajoutait-il car il n'était pas non plus un rapporteur et pouvait concevoir qu'il y eût de bonnes raisons de le leur cacher des choses. Mais il pouvait aussi y en avoir de mauvaises...

    Elliott fit une drôle de grimace quand il se rendit compte qu'Aaron lui matait le paquet. Il se mit à imaginer des choses qui les empourprèrent les joues. Il s'empêchait d'avoir de telles pensées, après tout Aaron était comme un frère. L'inceste c'était mal. Cette idée invita Michael dans sa tête. Il voyait des choses entre les jumeaux. Arrête, c'est maaaaaal ! se disait-il. Il fallait chasser ces pensées avec autre chose. Pense aux brocolis ! se dit-il alors. Mais il se mit alors à fantasmer une scène impliquant les jumeaux et un tas de brocolis. Mais je suis un porc ! Il lui fallait une onde de choc. « L'INFIMIÈRE LOÏC EN STRING !!! » sortit-il spontanément sous le coup de la panique. Il détourna son regard, n'osant plus voir Aaron en face et, calmé par la honte, il ne se rendit compte de sa méprise que quand il comprit qu'Aaron souhaitait terminer son saucisson. « Tiens... mais t'as rien entendu... » dit-il mort de honte en tendant le saucisson à Aaron.
Revenir en haut Aller en bas
Aaron L. Lowan

Aaron L. Lowan

♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣
L'hyperactif chef de Meute


Attention les yeux !
Race : Lycan
Clan : Les rebelles
Âge du personnage : 25
Quartier habité : Easthan district
Emploi : Chef des lycans ; Étudiant
Messages : 1580
Puissance : 578


Fiche d'identité
Race: Lycan
Boîte à paroles:
Caractéristiques de transformation:
L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Vide
MessageSujet: Re: L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott]   L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Icon_minitimeSam 15 Jan - 2:14

    Donc, pour finir, Elliott ne l’aidait pas à se débarrasser de ces gros engins contraignants et désagréables dont Aaron essayait de se dépêtrer avec la seule force de ses dents. S’il était élastique lorsqu’il devenait lycan, il n’était en revanche pas spécialement souple en humain. Et tordre sa tête dans tous les sens était une supposition qu’il préférait éviter pour le moment. Il n’y pensa cependant pas bien longtemps lorsqu’ils se mirent tous deux à rire, le pitre ne sachant pas bien pourquoi il riait et mettant ça sur le compte à la fois de sa bonne humeur et de la fatigue. Ils se fixèrent un long moment sur le ton de la bienveillance, ce qui eut l’effet d’un grand réconfort pour l’étudiant. Puis la bonne humeur passa lentement, pour laisser la place à une atmosphère totalement nostalgique qui rappela aux deux compères qu’ils avaient assez rit, et qu’un sujet important devait être abordé. Aaron commença donc par essayer de soutirer une promesse à son meilleur ami, chose qu’il ne réussit malheureusement pas.

    « Si tu le peux ! » protesta-t-il vivement en fronçant les sourcils, « C’est autant dans mon intérêt que dans le tien ! S’ils le savent, Mika se fera gueuler dessus parce qu’il n’était pas avec moi, je me ferais gueuler dessus, ils vont s’inquiéter, ils vont nous surveiller et toi, tu vas te mettre à croire qu’ils pensent tous que t’es un mauvais garde du corps, ce qui est pas le cas ! Alors non, Elliott… Je t’ordonne de ne rien leur dire et de garder ça pour toi. Si tu veux en parler à quelqu’un, tu le fais avec Mika, avec Axel, ou avec moi. Je m’en suis sorti, et j’ai pas besoin de leur remontrance pour m’en remettre, ça ne me servira à rien si ce n’est perdre la confiance de mon père ! » Voilà. Le futur chef des rebelles venait de s’exprimer et de dévoiler tout le fond de sa pensée. Autrement dit, de confier à son meilleur ami ce qui l’enquiquinait le plus : Perdre la confiance d’Alan. Elliott pouvait quand même le comprendre, ça ! Lui aussi avait pour hantise de perdre l’amour ou la confiance d’Alan et d’Eve ! Alors qu’il ne dise rien, par pitié… Aaron lui vouait une confiance sans faille et ce n’était pas la première connerie qu’il cachait aux parents, Elliott le savait très bien. Mais celle-là, elle était pire que beaucoup d’autres. Et il voulait réellement compter sur son meilleur ami, comme à chaque fois d’ailleurs. Il voyait déjà Grâce prendre sa température, l’examiner sous toutes les coutures et lui répéter chaque jour de faire bien attention. Elle s’inquiéterait pour ses fils, et ça se répercuterait sur son travail, peut-être même sur sa santé. Le discours d’Aaron pouvait paraître immature puisqu’il s’agissait d’une bêtise à ne pas dire aux grands, sauf que les intentions n’avaient rien de celles d’un enfant. Et il espérait qu’Elliott l’ait compris.
    « Un jour on sera tout seuls, et on devra se débrouiller sans eux, parce qu’ils seront plus là pour nous… » lâcha-t-il d’une toute petite voix en regardant nerveusement le drap devant lui, « s’il te plaît, ne leur dis rien. Si tu ne veux pas t’en mêler, alors laisse nous au moins nous débrouiller. »

    Mine de rien, le lycan possédait certains talents d’orateur et une facilité déconcertante à parler en public. Il était excellent en improvisation, et se servait de ça pour s’attirer des ennuis ou bien, au contraire, se dépêtrer de situations dangereuses. C’était aussi quelque chose qui lui servait également à convaincre certaines personnes de certaines choses. Malheureusement, ça ne fonctionnait que trop rarement sur ses proches puisque ces derniers connaissent le plouc qui se cache en dessous. En attendant qu’Elliott prenne sa décision, Aaron observa d’un air avide sa poche avant d’oser demander à ce que son ami sorte ce qu’il y à l’intérieur. Il n’avait pas remarqué l’air gêné de ce dernier et, lorsque son chevalier hurla sans aucune raison, le pitre sursauta et lui lança un regard interloqué.
    « Aaaaaah ! » s’exclama-t-il d’un air dégoûté, tout en prenant le saucisson que son ami lui tendait, « tu penses à elle ? Mais t’es dégueulasse ! T’es avec moi j’te rappelle ! C’est moi qui occupe tes pensées ! Tu dois penser à moi, à moi et rien qu’à moi ! »

    Et il ne put s’empêcher de pouffer, persuadé qu’Elliott fantasme sur l’infirmière mais à la fois sidéré que son ami joue à penser sexe alors qu’ils sont en train de parler tous les deux. En lui disant de penser à lui, ce n’était pas du tout une connotation perverse, c’était juste pour lui demander de se focaliser sur lui et d’avoir l’indécence de penser à cette infirmière à un autre moment ! Il ira se la faire s’il veut, mais là, quand même… Aaron cessa de rigoler au bout d’un moment lorsque son attention se reporta sur le saucisson qu’il avait dans les mains. Il remercia d’un signe son meilleur ami et leva doucement sa main en penchant bien sa tête en avant pour éviter de réveiller la douleur aux épaules. Dieu qu’il avait du mal à manger ! Au moins, pour ses brocolis, c’est l’infirmière qui lui mettait la fourchette dans la bouche. Là, il peinait tout seul à amener son morceau de saucisson à la bouche. Mais qu’importe, il réussit à s’en découper une bouchée et savoura pleinement cette délicieuse charcuterie de son garde du corps. Son moral commençait déjà à remonter, et la nostalgie elle-même, bien qu’elle continuait de flotter, pesait moins lourdement sur lui.
Revenir en haut Aller en bas
https://rheyjall.forumsrpg.com
Elliott J. Blown

Elliott J. Blown

♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣
Godzilliott


I want your flesh!
Race : Lycan
Clan : Les rebelles
Âge du personnage : 24
Quartier habité : Reanguin district
Emploi : Ex-flic
Messages : 1402
Puissance : 299


Fiche d'identité
Race: Lycan
Boîte à paroles:
Caractéristiques de transformation:
L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Vide
MessageSujet: Re: L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott]   L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Icon_minitimeSam 15 Jan - 8:44

    Avec son regard avide de saucisson sur le bas-ventre d'Elliott, Aaron avait inspiré à ce dernier quelques idées coupables qui lui avaient empourprées les joues. Le garde du corps était un être de chair et c'était la nature qui voulait qu'il fût si prompt à se perdre dans des digressions polissonnes. Cela ne l'empêchait pas d'éprouver une certaine honte... Fantasmer sur ceux qu'il aimait plus que tout ? Mélanger amour et sexe, c'était obscène ! Il fallait réserver ses vilaines pensées à des gens qui ne comptaient pas vraiment pour lui, comme cette jolie fille de la rébellion qui l'accueillait régulièrement entre ses cuisses, cette autre fille qui ne savait pas ce qu'elle voulait et qui n'avait de cesse le jeter pour le reprendre, ce flic macho avec qui il jouait au brave toutou ou encore cette strip-teaseuse qui dansait sur sa barre. Il y avait d'un côté ces relations superficielles pour vider ce qu'il avait sous la ceinture tandis que pour remplir son cœur, il y avait l'amitié des jumeaux.

    En tentant de chasser les vilaines pensées qui le faisaient rougir, Elliott avait réussi à faire comprendre à Aaron qu'il entretenait un appétit malséant pour l'infirmière Loïc, alors qu'il avait été la chercher au contraire pour que stoppassent les surenchères d'images lubriques se bousculant dans son crâne. Imaginer une telle créature en string aurait couper les envies de bien des hommes à commencer par Elliott et celui-ci ne s'était trahi en criant son nom que parce qu'il était paniqué. Le dégoût d'Aaron était légitime mais sa quérimonie voulant qu'Elliott ne pensât qu'à lui était étrange. Il avait l'impression d'entendre un petit ami lui faisant une crise de jalousie. « Mais... » soupira-t-il. « Je m'en fiche de cette conne, elle n'a que se mettre ses brocolis dans le cul ! » grommela-t-il en grimaçant. Il soupira à nouveau. Personne n'occupait ses pensées comme eux, surtout l'infirmière Loïc. « Il n'y a que toi. Enfin vous deux. Ton frère et toi. Vous êtes là ! » dit-il en se frappant le torse.

    Par ailleurs, comme s'ils avaient deux discussions qui n'avaient rien à voir l'une avec l'autre en même temps, Aaron lui avait fait un discours grave sur le fait de tenir secret ce qu'il allait lui révéler. Ce n'était plus un protégé, un ami ou un petit frère qui s'adressait à Elliott, mais un chef qui lui donnait l'ordre de fermer sa gueule. Ce n'était pas comme les fois où il avait à faire aux caprices d'abrutis de douze ans d'âge mental comme pouvait l'être les jumeaux Lowan et dont il se serait fait une joie de les remettre à leur place ; cette fois-ci, c'était un chef qui commandait son soldat. Les arguments du futur meneur de la rébellion n'étaient peut-être pas bien solides et le garde du corps aurait pu argumenter le contraire, mais le cœur y était tant qu'il ne s'y essaya pas. Aaron lui montrait combien il pensait à son futur de leader. Elliott était fier et un sourire en coin s'esquissa sur son visage.

    « Tu ordonnes, hein... » dit Elliott, laconique pour le coup. Ce n'était pas encore ce jour-là qu'il allait répondre des oui monsieur au fils Lowan. Lui-même n'hésitait jamais à mettre son amitié avec les jumeaux de côté pour jouer son rôle du garde du corps et leur imposer des mesures de sécurité, ce qui n'était pas toujours facile ; mais il n'était pas encore habitué à ce que ce fût Aaron qui mît de côté leur amitié et s'adressât à lui comme à un quelconque subordonné ; quelque part cela froissait Elliott, ce qui était en complète contradiction avec la fierté de le voir assumer sa position de futur chef des rebelles. Il s'en rendait compte et se disait qu'il faudrait s'y habituer, tout en ne pouvant s'empêcher d'espérer qu'Aaron ne s'y habituât pas trop de son côté et n'oubliât pas son amitié avec Elliott. C'était les angoisses d'un jeune homme qui craignait de lui voir échapper l'un des rares amis auquel il avait pu s'ouvrir au cours de sa petite vie. Il voulait être capable de sacrifier ce lien, si nécessaire, pour laisser Aaron embrasser son devenir, mais le pouvait-il vraiment ?

    Elliott ressentait également les angoisses d'Aaron derrière les progrès de futur chef. Elles lui semblaient bien moins égocentriques que les siennes et cela remettait en place le garde du corps. Il se dit que soutenir son ami serait plus utile que de se faire des nœuds à l'estomac. Il était à présent à peu près certain qu'il garderait le secret ; il avait bien compris que ce ne serait pas facile et que si Aaron acceptait de tout lui dire, il serait tenté de s'en remettre au père Lowan ou à la mère Dellany, sinon le fils Lowan n'aurait pas agi ainsi pour lui céder sa confession, mais il se préparait déjà à se retenir. En revanche, il entendit quelque chose qu'il ne pouvait accepter et qui le fit froncer les sourcils. « Je ne dirai rien. Mais ne compte pas sur moi pour t'abandonner », dit-il d'un ton sec, visiblement irrité qu'Aaron pût penser qu'Elliott pourrait le laisser se débrouiller tout seul. Était-il nécessaire de lui prouver sa loyauté ? À moins que sa dévotion ne représentât pas autant que ce qu'il croyait aux yeux du fils Lowan... L'idée contraire, que ce fût Aaron qui pût l'abandonner, revenait de plus belle lui nouer le ventre.
Revenir en haut Aller en bas
Aaron L. Lowan

Aaron L. Lowan

♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣
L'hyperactif chef de Meute


Attention les yeux !
Race : Lycan
Clan : Les rebelles
Âge du personnage : 25
Quartier habité : Easthan district
Emploi : Chef des lycans ; Étudiant
Messages : 1580
Puissance : 578


Fiche d'identité
Race: Lycan
Boîte à paroles:
Caractéristiques de transformation:
L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Vide
MessageSujet: Re: L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott]   L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Icon_minitimeSam 15 Jan - 16:41

    Aaron le regarda suspicieusement, avant de laisser un soupir traduire le « mouais mouais » qu’il pensait. D’accord, Elliott ne pensait plus qu’aux jumeaux, mais qu’il ne s’avise pas de se laisser à nouveau divaguer ! Il sourit quand même en regardant son ami imiter Tarzan à la perfection et passa rapidement à autre chose. Heureusement qu’il n’avait pas compris qu’Elliott venait de fantasmer sans le vouloir sur son jumeau et lui. Heureusement pour Elliott, d’ailleurs. Parce qu’il aurait été le sujet de moquerie de la part d’Aaron qui, plutôt que d’être gêné ou offusque, en aurait profité pour le narguer et le mettre dans l’embarras, ce qui l’aurait probablement fait rougir et qui aurait permis au pitre de le lui faire gaiment remarquer. En bref, Aaron aurait encore fait son lourdingue. Mais il avait tout compris de travers, et ils passaient déjà à autre chose. Lorsqu’il fit son petit discours du ‘pitié ne dis rien’, parce que même avec toute l’autorité du monde, c’était ça que ça voulait dire, il parut beaucoup moins confiant lorsque son meilleur ami releva que c’était un ordre. Il allait bien sûr assumer ce qu’il avait dit, et approuver d’un hochement de tête en s’écriant « Oui, je t’ordonne ! » mais…
    « Oui… ‘fin… s’il te plaît, quoi. » bredouilla-t-il en détournant le regard vers son saucisson pour se focaliser dessus. Ah, elle est belle l’assurance du lycan ! En même temps il se sentait incapable de donner un ordre à son meilleur ami, à moins que ce ne soit sur un coup de tête ou bien dans une précipitation. Du genre : « PRENDS LE PLAT AU D’SUS Y’A TOUT QUI TOMBE ! » lorsqu’il s’amuse à empiler la vaisselle et à tout soulever en même temps ‘pour aller plus vite’. Mais quand même, il s’imaginait mal donner des ordres à Elliott plus tard. Non, au contraire, il voyait bien ce dernier le faire aux autres. Le simple fait de s’imaginer son garde du corps lui obéir... Répondre « Sir, yes sir ! » lui donnait des frissons dans le dos. Beurk, c’était atroce ! Avec toute la familiarité qu’il y avait entre eux, il ne voulait surtout pas casser pour une sorte de pseudo hiérarchie que lui-même ne respectera pas, parce qu’il sera le premier à sauter sur le dos d’Elliott devant tout le monde en criant « hue dada ! » en pleine réunion. Est-ce qu’on fait ça quand on est chef ? C’est dommage parce que son petit discours il y croyait, c’était sorti comme ça, tout seul, comme le pauvre désespéré qu’il était et qui voulait absolument convaincre son ami. Cela semblait plus facile au Lowan de ne rien dire qu’à Elliott. D’un autre côté, il risquait plus.

    Aaron regretta ses dernières paroles lorsque, à peine terminées, Elliott lui répliqua du tac au tac et sur un ton qui fit grimacer le Lowan. Il s’en doutait bien, mais c’était plus pour le faire réagir qu’il avait proposé l’idée de le laisser se débrouiller pour cacher tout ça.
    « J’espère bien que tu vas pas m’abandonner ! » s’exclama-t-il, sidéré, afin de contraster avec l’air agacé de son ami, « D’ailleurs, j’ai besoin de toi. Ou plutôt du flic… pour effacer mon nom des registres de l’hôpital. » fit-il sur un ton un peu plus bas, parce que là, il se doutait bien qu’Elliott n’allait pas dire oui avec un immense sourire… Mais le pitre leva vers son ami un petit air de chien battu quasi irrésistible (sauf pour ceux qui en avaient l'habitude). Un chat potté version lycan. Peut-être qu’Aaron lui en demandait beaucoup, mais il ne tenait pas à ce que quiconque puisse retrouver son passage dans cet hôpital, ainsi que son dossier affirmant son agression face à un ‘ours’. Ce serait dommage de faire tous ces efforts pour qu’au final Alan ait dans les mains le dossier, comme quoi son fils a passé un petit séjour dans l’hôpital, et qu’il compare cet évènement avec le fait que, durant la même période, il ne l’avait pas vu durant une bonne semaine, voire deux.

    Il réfléchit un peu, s’apprêtant à entamer son histoire avec pour ferme intention de dire toute la vérité, mais il s’arrêta avant. Une fois qu’il aura décliné l’identité de son agresseur, il venait d’avoir comme un énorme doute sur les agissements d’Elliott. Deux possibilités restaient dans sa tête. Ou bien son garde du corps redoublerait de vigilance à son égard, ce qui serait la meilleure possibilité, ou bien il irait traquer le vampire, ce qui effrayait carrément Aaron. Ce dernier pencha de nouveau la tête en avant comme une grand-mère pour mordre dans le saucisson. Il peina tant à lever le bras qu’en relevant la mâchoire pour couper son morceau, la charcuterie lui échappa des mains et se jeta sur le sol comme une puce. Merde alors, le cochon est encore vivant !
    « Liott j’ai un peu peur. » fit-il doucement en grimaçant devant le morceau de saucisson si loin. Une peine immense. Il mâcha ce qu’il a dans la bouche et avala avant de se confier, « J’ai peur que si je te dis qui a fait ça, tu fasses une connerie. »
    Il savait que s’il demandait à Elliott de lui promettre de ne rien faire, ce dernier risquait de s’énerver ou de mal le prendre, qui sait. Alors autant mettre subtilement ce sujet en lui montrant bien que le Lowan ne voulait surtout pas que son garde du corps aille se mettre en danger par sa faute. La vision du saucisson ne quittant pas son champ, il se pencha lentement sur le côté pour aller le chercher, et tant pis s’il tombe aux pieds d’Elliott. Il fit néanmoins un peu plus doucement que lorsqu’il s’était jeté du lit et vautré par terre à l’arrivée d’Elliott. Une fois, pas deux !

Revenir en haut Aller en bas
https://rheyjall.forumsrpg.com
Elliott J. Blown

Elliott J. Blown

♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣
Godzilliott


I want your flesh!
Race : Lycan
Clan : Les rebelles
Âge du personnage : 24
Quartier habité : Reanguin district
Emploi : Ex-flic
Messages : 1402
Puissance : 299


Fiche d'identité
Race: Lycan
Boîte à paroles:
Caractéristiques de transformation:
L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Vide
MessageSujet: Re: L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott]   L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Icon_minitimeLun 17 Jan - 17:39

    Personne n'aurait pu enlever à Aaron le fait qu'il avait fait un pas vers son destin de leader. Il était voué à prendre la place de son père et Elliott se réjouissait de constater que, même s'il avait encore du chemin à parcourir, c'était dans la bonne direction que son ami regardait. Sa conviction n'était pas née ce jour-là, le garde du corps avait toujours cru en son protégé, il avait foi en Aaron ; elle n'en était que renforcer. Cela dit, le soldat Blown observait tout de même que son futur général n'était pas encore prêt à donner des ordres, et qu'on avait tôt fait de lui épuiser cette contenance qu'il était allé chercher pour s'imposer à son subordonné. Le petit Lowan avait du mal à soutenir le regard d'Elliott et finit par détourner les yeux. Le policier avait inconsciemment penché la tête sur le côté, tentant d'aller retrouver le regard d'Aaron et lui donner une seconde chance de lui faire face, mais c'était en vain, le futur chef ne fit que bredouiller sa requête poliment comme un garçon qui demanderait la permission.

    Pour Elliott, il n'y avait pas lieu d'être déçu, non seulement il se réjouissait des progrès qu'avait fait Aaron vers son devenir de chef, mais il était aussi rassuré que ce dernier s'adressât de nouveau à lui comme à un grand frère plutôt qu'à un subordonné. Elliott s'imaginait qu'un jour cesseraient les familiarités entre eux d'eux, au profit d'une hiérarchie qui leur serait imposer par la force des choses, mais il se réjouissait que ce jour-là au moins ce ne fût pas encore le cas et qu'il pût encore s'énerver devant son meilleur et péter sa télévision, se moquer de lui jusqu'à avoir un fou rire, lui ébouriffer les cheveux, l'imaginer dans un bain de brocolis avec son frère, et toutes ces choses qu'on ne lui permettrait plus quand il serait son chef. Était-ce vraiment comment Elliott voyait l'avenir ou n'était-ce qu'un excès de pessimisme ? Il ne pouvait s'empêcher d'espérer qu'Aaron restât un peu celui qui serait capable de lui sauter sur le dos pour faire le cheval en pleine réunion, car cela faisait parti des choses qu'il aimait tant chez son ami.

    Elliott s'était énervé et fait des nœuds à l'estomac quand Aaron avait osé évoqué que le garde du corps pourrait le laisser se débrouiller. Il était d'autant plus susceptible sur ce point qu'il n'y voyait aucune espèce de provocation pour le faire réagir, mais s'imaginait que son protégé pensait sérieusement que son garde du corps pourrait l'abandonner par commodité. Il fut rassuré que son ami fit un cent quatre-vingts degrés et lui répliqua qu'il espérait bien ne pas se voir abandonner par Elliott. Ce dernier prit une grande bouffée d'air et soupira pour se laisser le temps de retrouver son calme, un léger sourire s'esquissant aux coins des lèvres une fois remis de ses émotions. D'un acquiescement de la tête doublé d'une grognement positif, il accepta tout de suite d'aider Aaron pour effacer son nom des registres de l'hôpital. Devrait-il voler les papiers et bousiller les ordinateurs en accusant des chauve-souris, ce serait fait, foi d'Elliott Julio Blown !

    Elliott ne laissa pas le temps à Aaron d'aller chercher son saucisson chu sur le sol. Il mit sa main devant le torse d'Aaron, sans toucher à ses blessures, pour faire barrage policier, et se pencha lui-même pour aller prendre le bout de charcuterie et le remettre à son ami la seconde suivante. Il savait plus que bien que le fils Lowan ne tenait pas en place mais lui-même ne pouvait pas s'empêcher de l'aider. « C'est moi le garde du corps, Rony », se contenta de répliquer Elliott avec un doux sourire sur le visage, afin de lui exprimer simplement qu'il était touché que son protégé s'inquiétât pour lui, mais qu'il ne fallait pas inverser les rôles. Elliott se pencha vers Aaron, approchant son visage du sien pour aller le fixer droit dans les yeux. Dans le regard d'Aaron, il espérait y voir s'il allait répondre franchement à sa question. « Tu as confiance en moi ou pas ? »
Revenir en haut Aller en bas
Aaron L. Lowan

Aaron L. Lowan

♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣
L'hyperactif chef de Meute


Attention les yeux !
Race : Lycan
Clan : Les rebelles
Âge du personnage : 25
Quartier habité : Easthan district
Emploi : Chef des lycans ; Étudiant
Messages : 1580
Puissance : 578


Fiche d'identité
Race: Lycan
Boîte à paroles:
Caractéristiques de transformation:
L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Vide
MessageSujet: Re: L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott]   L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Icon_minitimeJeu 20 Jan - 18:15

    Il aurait bien pu tenir tête avec facilité face à quelqu’un d’autre, à son petit frère ou à n’importe quel autre rebelle sur qui il ne s’appuyait pas constamment pour éviter les grosses bêtises. Mais ordonner des choses à Elliott, c’était aussi facile que de passer une nuit ailleurs que dans la même pièce que son jumeau. Avec Michael, il pouvait dormir par terre, à même le carrelage, suspendu, la tête à l’envers ou encore le nez dans la cuvette des wc, il réussirait à sommeiller. Mais si on frère n’était pas dans le coin alors il était sujet soit d’insomnie, soit de cauchemars. Tout ça pour dire qu’Aaron était incapable de prendre le dessus sur son ami et ce pour la bonne raison qu’il ne le souhaitait surtout pas. Même lorsqu’il se comportera en homme digne de ce nom (si ça arrive, un jour), il aura toujours besoin d’un grand-frère, c’était plus fort que lui. Niveau fraternité il n’avait pas à se plaindre, car il avait tout ce qu’il lui fallait. Un grand-frère, un petit-frère et en ultra bonus un jumeau indissociable. Que pouvait-on rêver de mieux ? Il se sentait tant en harmonie avec sa famille, et profitait de la chance qu’il avait sur ce niveau. Il avait l’impression qu’il recevait tant, qu’il avait maintenant besoin de donner aussi. Ahlalala, si monsieur et madame Lowan savaient comme ils avaient bien travaillé !

    Elliott semblait véritablement soulagé qu’Aaron lui demande ce service. À moins que ce ne soit parce qu’il lui confirma qu’il ne souhaitait pas être abandonné ? De toute manière c’était trop tard, maintenant. L’homme ne pourra jamais se débrouiller sans son meilleur ami. Ne serait-ce que pour avoir toujours ce sentiment de puissance à côté. Il était protégé par les muscles saillants, la carrure puissante et la confiance d’Elliott, en qui il vouait une admiration qu’il dissimulait derrière des moqueries. Il ne faudrait quand même pas que son chevalier sache qu’Aaron le prend comme modèle. Du moins, s’il le sait déjà, le Lowan l’ignore. Enfin bref, l’aîné de la famille était incapable de se débrouiller seul, tant il avait été habitué au monde autour de lui. Prendre la relève, il n’y songeait qu’à condition de ne pas la prendre seul. À noter qu’il a très souvent tendance à considérer son jumeau et lui-même comme une seule personne. Lorsqu’il se dit seul, il veut dire que Michael et lui le sont. C’est une des manies qu’il a adopté et qui marque la relation fusionnelle qu’il entretient avec sa moitié. Aaron remercia le gentil grognement de son meilleur ami par un grand sourire adorable et hypocrite, comme il aimait les faire lorsqu’il demandait des services un peu osés. Ah, ce héros, qu’est-ce qu’il ferait sans lui !

    Alors qu’il allait récupérer cette sauterelle de saucisson en se penchant sur le côté, son ami l’empêcha d’aller plus loin pour le ramasser à sa place. Aaron se sentait assisté et n’aimait pas beaucoup ça, cependant il afficha un petit coin de sourire gêné pour le remercier, se disant qu’il fera plus attention. Il lui fit part de sa crainte quant à la réaction d’Elliott s’il lui donnait l’identité de son agresseur. Il le connaissait, et il ne voulait pas que le garde du corps joue au héros. Il en était déjà un aux yeux d’Aaron, il n’avait pas besoin de le venger ou de faire ses preuves en faisant quelque chose d’aussi suicidaire. Parce que oui, s’en prendre à Tyler, pour le Lowan, c’était du suicide. Si encore son meilleur ami y allait avec plusieurs autres rebelles, il serait rassuré. S’il n’y allait pas du tout, c’était encore mieux !
    « C'est moi le garde du corps, Rony
    C’pas une raison ! » rétorqua-t-il aussitôt en soufflant. Non, ce n’était pas une raison suffisante. Au contraire, s’il était le garde du corps, il devait se préserver pour continuer de protéger Aaron ! Son rôle était de le défendre, pas de le venger ! C’est d’ailleurs ce qu’allait lui répondre le Lowan mais la question qu’Elliott posa avant le laissa coi. Ce n’était pas une question de confiance… Si ? Rendu nerveux par cette question et voyant son meilleur ami tout près, qui le fixait, l’étudiant entama sa réponse par quelques bredouillements incompréhensibles. Lui-même n’avait pas compris ce qu’il venait de dire, il avait l’impression d’être un enfant qui ne voulait pas répondre à une question.
    « C’est pas le problème. » grogna-t-il sans avoir le courage de croiser le regard de son chevalier. Il ne savait pas quoi dire. Il voyait bien où l’autre voulait en venir, mais il n’empêche qu’il s’agissait de son meilleur ami et qu’il ne pouvait pas le laisser faire ! Si Aaron avait confiance en lui, il ne pouvait pas s’empêcher d’être inquiet. Elliott n’avait pas dit les mots qu’il fallait pour le rassurer, bien au contraire ! Cependant il lui en voudrait si l’étudiant ne se dévoilait pas, et ce dernier ne voulait pas le décevoir. Après tout, il savait se débrouiller, il était plus malin qu’Aaron dans beaucoup de domaines et n’allait probablement pas se jeter dans la gueule du loup sans prendre de quoi se défendre. Il mordit dans son saucisson et plia ses genoux de manière à former deux grosses bosses sous la couette devant lui, qu’il regarda comme si elles lui murmuraient des choses. Il finit par prendre une décision. Mais il ne pouvait s’empêcher d’être inquiet, parce qu’il connaissait bien son meilleur ami. S’il venait à arriver quelque chose à ce dernier alors oui, non seulement Aaron s’en voudrait, mais en plus il saura quoi faire et surtout ce qu’il ne dira plus, à l’avenir. Il ne voulait pas être à l’origine d’un nouveau blessé ou mort, d’autant plus que celui-là l’affecterait un peu trop pour qu’il s’en remette. Il finit par souffler une nouvelle fois, résigné, puis leva enfin les yeux vers ceux d’Elliott pour affronter son regard.
    « C’est le type qu’a essayé de s’en prendre à papa plusieurs fois. » - Aussitôt, il attrapa la manche de son meilleur ami, c’est ce qu’il avait de plus près, pour la serrer et le regarder sérieusement, « promet-moi que tu ne vas rien faire d’idiot. Qu’est-ce que j’ferais moi, sans toi ? »

Revenir en haut Aller en bas
https://rheyjall.forumsrpg.com

Contenu sponsorisé

♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣ ♣



L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Vide
MessageSujet: Re: L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott]   L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

L'imprudence, ce vilain défaut. [Elliott]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La cité des Aurores :: Rheyjall :: Sarthon district :: Hôpital de Rheyjall-